GRATUIT
Recevez votre formation video
sur la liberté financière
CLIQUEZ ICI
- Baby-boomers vs Milléniaux: Le Grand Transfert
- Les baby-boomers
- Qu’est ce qu’un millénial?
- Les milléniaux: une génération beaucoup plus petite en nombre que les baby-boomers
- Réalité américaine
- Les enfants d’aujourd’hui ne seront pas beaucoup mieux lotis que leurs parents
- La génération du baby-boom
- L’avenir des enfants
- Tant que nous maintenons une croissance de minimum 1%
- Devenir Riche. Mode d’Emploi.
- Vos commentaires
Baby-boomers vs Milléniaux: Le Grand Transfert
Le plus grand transfert de richesse de l’histoire est en cours.
Les baby-boomers, après des décennies de prospérité, vont transmettre leur patrimoine aux milléniaux.
Mais qui en bénéficiera vraiment?
En effet, la génération des baby-boomers d’après-guerre rendra (enfin) sa richesse par héritage à la prochaine génération: celle des milléniaux.
Jamais auparavant il n’y avait eu une génération aussi riche, jamais la génération suivante n’aura hérité autant d’argent, du moins dans le riche monde occidental.
Bref, les milléniaux (ou certains d’entre eux) s’enrichissent progressivement grâce aux baby-boomers.
Le grand transfert de richesse du baby boomer, c’est le nom du phénomène qui a été largement décrit dans les médias américains ces derniers temps.
Rien qu’aux États-Unis, jusqu’à 68 milliards de dollars seront transférés des parents aux enfants au cours des deux prochaines décennies.
Ce n’est qu’un des chiffres qui circulent.
Les chercheurs proviennent généralement d’organisations financières telles que Cerulli Associates ou USB Wealth Management.
En tant que conseillers financiers, ils ont déjà bien profité du vertigineux transfert d’actifs en cours.
Les baby-boomers
Le raisonnement derrière ce grand transfert de richesse repose sur deux éléments importants.
Les baby-boomers – dont la naissance est généralement située entre 1946 et 1964 – ont connu une période de prospérité énorme après la guerre.
Les baby-boomers sont apparus après la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les taux de natalité ont grimpé en flèche dans le monde.
L’explosion des nouveau-nés est connue sous le nom de baby-boom.
La plupart des historiens affirment que le phénomène des baby-boomers impliquait très probablement une combinaison de 2 facteurs: des personnes souhaitant enfin fonder les familles qu’elles avaient mises à pied pendant la Seconde Guerre mondiale et la Grande Dépression, et un sentiment de confiance que l’ère à venir serait sûre et prospère.
En effet, la fin des années 40 et les années 50 ont généralement vu des augmentations de salaires, des entreprises florissantes et une augmentation de la variété et de la quantité de produits pour les consommateurs.
Cette nouvelle prospérité économique s’accompagne d’une migration de jeunes familles des villes vers les banlieues.
Cela a conduit à une philosophie de banlieue de la famille idéale composée du mari en tant que pourvoyeur, de la femme en tant que femme de ménage au foyer, ainsi que de leurs enfants.
Alors que les familles de banlieue ont commencé à acheter des biens de consommation tels que des voitures, des appareils électroménagers et des téléviseurs, les entreprises ont également ciblé ces enfants, les baby-boomers en pleine croissance, avec leurs efforts de marketing.
Alors que les baby-boomers approchaient de l’adolescence, beaucoup sont devenus insatisfaits de cette philosophie et de la culture de consommation qui lui est associée, qui ont alimenté le mouvement de contre-culture des jeunes des années 1960.
Cette énorme cohorte d’enfants a grandi pour payer les décennies de taxes de sécurité sociale qui ont financé les retraites de leurs parents et grands-parents.
Aujourd’hui, dans les pays occidentaux, des millions de personnes prennent leur retraite chaque année.
En tant que génération la plus âgée de l’histoire, les baby-boomers sont à l’avant-garde de ce qu’on appelle une économie de longévité, qui consomment les impôts des jeunes générations sous la forme de leurs pensions de retraite.
Dans le même temps, ils transmettront leur héritage à une génération beaucoup plus âgée qu’auparavant, puisque leur espérance de vie a beaucoup augmentée.
En outre, cette transmission se fera vers beaucoup moins de gens. Cela est la résultante naturelle du taux de natalité en récession.
Qu’est ce qu’un millénial?
Un millénial est une personne née entre le début des années 1980 et la fin des années 1990.
Les milléniaux sont également connus sous le nom de Génération Y ou de Génération Net, reflétant leur familiarité et leur confort avec la technologie numérique et les médias sociaux.
Les milléniaux sont souvent caractérisés par leurs valeurs, attitudes et comportements qui diffèrent de ceux des générations précédentes.
Parmi ces traits, on peut citer une préférence pour la flexibilité, la collaboration et un travail significatif; un désir de croissance et de développement personnel; un niveau élevé d’éducation et de diversité; et un sens des responsabilités sociales et de l’engagement civique.
Les milléniaux sont également confrontés à divers défis et opportunités dans leur vie, tels que les effets de la mondialisation, l’incertitude économique, les problèmes environnementaux et les changements sociaux rapides.
Ils sont déroutés par le fait qu’ils doivent financer (via les impôts et la réduction de leurs avantages sociaux) une grande partie de l’économie qui est absorbée par leurs parents, les baby-boomers. Et comme ces derniers vivent plus longtemps et sont plus nombreux, ils bloquent l’accès au patrimoine immobilier puisqu’ils occupent leur propriétés plus longtemps.
Les milléniaux: une génération beaucoup plus petite en nombre que les baby-boomers
Bien qu’ils doivent donc attendre plus longtemps pour hériter, puisque la génération du millénaire est plus petite, l’héritage doit être partagé entre moins d’enfants.
C’est donc un réel avantage pour les milléniaux.
Réalité américaine
Aux États-Unis, la concentration des actifs reste extrême: les 5 % les plus riches détiennent la majorité des actifs financiers.
Cela signifie que le grand transfert de richesse—ce passage générationnel des actifs—se fera principalement au sein de cette élite.
📌 Les oubliés du transfert: les 50 % les plus bas sur l’échelle de richesse ressentiront peu ou pas d’impact de ce transfert. Pourquoi? Parce que les patrimoines transmis restent concentrés dans les familles déjà fortunées.
💰 Les grands gagnants: les milléniaux des familles riches. Dans un pays où les écarts de revenus sont abyssaux, les héritiers des grandes fortunes seront les principaux bénéficiaires. Ils recevront des actifs déjà bien placés, leur assurant une continuité financière sans effort.
🇫🇷 Et en France? L’Europe, et notamment la France, présente aussi une répartition asymétrique des revenus. Cependant, nos revenus sont nettement moins asymétriques qu’aux États-Unis, ce qui signifie que le transfert de richesse sera moins concentré.
🚀 Conclusion: un transfert qui renforce les inégalités.
✅ Aux États-Unis, les plus riches restent les gagnants.
✅ Les classes moyennes et basses en ressentiront peu d’effet.
✅ En Europe, le transfert est plus équilibré, mais toujours asymétrique.
💡 La richesse ne se redistribue pas, elle se perpétue.
Les enfants d’aujourd’hui ne seront pas beaucoup mieux lotis que leurs parents
En général, nous pouvons affirmer qu’en France les enfants d’aujourd’hui ne s’amélioreront pas beaucoup plus que leurs parents en termes de croissance de richesse.
Cette affirmation repose sur l’observation de la croissance économique du pays, qui est faible et irrégulière depuis plusieurs années.
Personnellement, je viens de l’après-guerre et j’ai vraiment eu mieux que mes parents.
La génération du baby-boom
Je fais partie de la génération du baby-boom, qui a bénéficié des Trente Glorieuses, une période de forte croissance économique et sociale entre 1945 et 1975.
Durant ces années, le PIB français a été multiplié par quatre, passant de 77 milliards d’euros en 1949 à 318 milliards en 1974.
La consommation des ménages a explosé, grâce à l’amélioration du niveau de vie et à l’apparition de nouveaux biens comme l’électroménager, la télévision ou l’automobile.
La confiance des ménages était au plus haut, portée par les progrès techniques et les réformes sociales.
L’emploi salarié privé a connu une forte expansion, soutenu par le développement industriel et le secteur tertiaire.
Le taux de chômage était très faible, inférieur à 3 % jusqu’en 1974.
J’ai pu trouver facilement du travail, me former et évoluer dans ma carrière.
J’ai pu acheter une maison, partir en vacances, investir dans l’immobilier et investir pour ma retraite.
L’avenir des enfants
Je pense que les nouveaux enfants auront en moyenne un peu mieux.
Je ne suis pas pessimiste pour l’avenir de mes petits-enfants.
Je pense qu’ils auront encore des opportunités de réussir dans la vie, malgré les difficultés actuelles.
Ils bénéficieront des avancées technologiques et scientifiques, qui leur offriront de nouvelles possibilités d’innovation et de création.
Ils auront accès à une éducation de qualité et à une formation tout au long de la vie, qui leur permettront d’acquérir des compétences adaptées aux besoins du marché du travail.
Ils profiteront d’une protection sociale solide et d’une meilleure prise en compte du développement durable, qui garantiront leur santé et leur bien-être.
Ils auront aussi plus de liberté et de diversité dans leurs choix personnels et professionnels.
Tant que nous maintenons une croissance de minimum 1%
Je pense que pour assurer l’amélioration du niveau de vie des générations futures, il faut maintenir un rythme de croissance économique suffisant.
Selon certains économistes, il faudrait atteindre un taux de croissance annuel d’au moins 1% pour compenser les effets du vieillissement de la population et du ralentissement de la productivité.
Pour y parvenir, il faudrait stimuler la demande intérieure, en soutenant le pouvoir d’achat des ménages et en favorisant l’investissement des entreprises.
Il faudrait aussi renforcer la compétitivité extérieure, en améliorant la qualité et l’innovation des produits français et en développant les échanges avec les pays émergents.
Il faudrait enfin réduire les déséquilibres publics et sociaux, en maîtrisant les dépenses publiques et en réformant le système de retraite, de santé et d’éducation.
Mais ce n’est plus la croissance sensationnelle que ma génération a connue.
Je suis conscient que la croissance économique actuelle n’a plus rien à voir avec celle que j’ai connue dans ma jeunesse.
Elle est plus faible, plus volatile et plus inégalitaire.
Elle est aussi plus incertaine, face aux risques de nouvelles crises sanitaires, financières ou environnementales.
Elle est enfin plus complexe, car elle doit prendre en compte des dimensions sociales, écologiques et éthiques.
Je sais que mes petits-enfants ne vivront pas la même expérience que moi, et qu’ils auront à trouver leur place dans ce monde en mutation.

Devenir Riche. Mode d'Emploi.
Gagnez plus, placez votre argent, devenez propriétaire, préparez votre retraite.
Devenez millionnaire et financièrement indépendant.
Trackers: le placement malin que les banques détestent
Les trackers offrent des frais réduits et une gestion simplifiée. Mais sont-ils vraiment la meilleure option pour investir ? Décryptage.
ETF actif ou passif: faites le bon choix maintenant
Les ETF actifs peinent à battre le marché. Découvrez pourquoi les ETF passifs sont souvent la meilleure option et comment éviter les pièges.
Construire son patrimoine: la clé de votre liberté
Construire son patrimoine : découvrez comment investir intelligemment et sécuriser votre avenir financier dès aujourd’hui.
Vos commentaires
Seront refusés les commentaires anonymes, insultants, contenant du spam, de fausses adresses email, des liens vers des sites commerciaux ou n’ayant rien à voir avec le sujet. Restez poli et lisez l’article dans sa totalité avant de vous lancer dans des critiques qui le plus souvent sont rencontrées un peu loin.
0 commentaires