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📌 À RETENIR AVANT DE LIRE TOUT LE RESTE

💡 Les matières premières font rêver. Mais mal utilisées, elles ruinent plus d’investisseurs qu’elles n’en enrichissent.

Voici ce que vous allez découvrir :

– 🥇 Pourquoi l’or reste une assurance… mais jamais un moteur de performance.

– 🥈 Pourquoi l’argent est un “turbo industriel” aussi explosif qu’imprévisible.

– 🔧 Pourquoi le cuivre est devenu l’actif star de la transition énergétique, mais aussi l’un des plus volatils.

– ☕ Pourquoi cacao et café sont des bombes spéculatives, pas des investissements de long terme.

– 🛢️ Pourquoi pétrole et gaz sont les seuls actifs où l’offre écrase la demande en 2026.

– 📦 Et surtout : comment utiliser un ETF global pour éviter les pièges et lisser les risques.

👉 Cet article n’est pas une recommandation. C’est une mise en garde stratégique dans un marché où l’instabilité est la norme.

Les matières premières sont une diversification complémentaire, pas un investissement de base

Le monde des matières premières reste un écosystème instable et contrasté, où les prix réagissent en permanence :

  • aux tensions entre offre et demande,
  • aux aléas climatiques,
  • aux risques géopolitiques,
  • aux problèmes logistiques,
  • aux affaires réglementaires ou judiciaires,
  • aux effets de mode créés par les investisseurs tactiques à court terme et par des influenceurs privilégiant la sensation à l’information complète et nuancée.

Les gagnants d’une année peuvent devenir les perdants de la suivante — et inversement.

C’est pourquoi les matières premières doivent être vues comme une diversification complémentaire, jamais comme le cœur d’un portefeuille (SP500 – MSCI World).

De plus, c’est fiscalement inintéressant pour les investisseurs à long terme, car ces actifs ne sont pas éligibles au PEA.

L’indice de référence pour suivre le marché des matières premières est le Bloomberg Commodity TR (BCOMTR).

investissement en matières premières

En bleu, l’évolution du SP500, en orange l’indice Bloomberg Commodity

L’or fait figure d’exception. Le métal jaune reste avant tout un pare‑chocs, une assurance contre les crises, mais n’est pas non plus un coeur d’investissement.

Faut‑il investir dans l’or en 2026 ?

Voici ce que disent les dernières analyses disponibles.

1. 2025 a été une année exceptionnelle pour l’or

  • L’or a gagné environ +60 % en 2025, atteignant des records au‑delà de 4 000 $ l’once.
  • Cette hausse a été portée par :
    • les tensions géopolitiques,
    • les inquiétudes sur la dette américaine,
    • la volatilité des marchés actions.

2. Les prévisions 2026 restent globalement haussières

Les analystes convergent vers une poursuite de la hausse :

  • Objectif 2026 : 4 000 à 5 000 $ l’once selon Veracash.
  • Deutsche Bank vise 4 450 $ en moyenne, avec une fourchette 3 950–4 950 $.
  • Plusieurs acteurs évoquent même un possible dépassement des 5 000 $ en scénario optimiste.

3. Les moteurs de la hausse restent présents en 2026

Les facteurs structurels demeurent :

  • Achats massifs des banques centrales (toujours très soutenus).
  • Demande forte des investisseurs via les ETF or.
  • Offre limitée (production minière stagnante).
  • Contexte monétaire encore favorable (taux réels faibles ou en baisse).

4. Mais il existe aussi des risques

Les analystes soulignent plusieurs points d’attention :

  • Possibles prises de bénéfices après une année 2025 explosive.
  • Ralentissement potentiel des achats des banques centrales.
  • Début de normalisation monétaire (si les taux réels remontent).

Conclusion : faut‑il investir dans l’or?

✔️ Oui, si votre objectif est :

  • protéger votre patrimoine (actif refuge),
  • diversifier un portefeuille dominé par actions/ETF,
  • réduire votre exposition au dollar ou aux marchés actions,
  • lisser votre risque via une allocation de 5–15 %.

Avec prudence, car :

  • l’or sort d’une année exceptionnelle (+60 %),
  • une consolidation est possible en 2026,
  • l’or ne génère pas de revenus (pas de dividendes).

Ma Recommandation

L’or n’est pas un pari, c’est une assurance. On n’investit pas dans l’or pour battre le S&P 500, mais pour renforcer la résilience du portefeuille.
👉 Une allocation progressive, en plusieurs achats étalés, est la stratégie la plus robuste en 2026.

En savoir (beaucoup plus): lisez mon article de fond sur l’investissement en or:

https://lucbrialy.com/investir-dans-lor.html

Faut‑il investir dans l’argent en 2026 ?

À RETENIR AVANT DE LIRE TOUT LE RESTE

  • Oui, l’argent garde un intérêt en 2026, mais c’est un actif plus spéculatif et plus volatile que l’or.
  • Sa hausse récente est alimentée par un déséquilibre offre/demande et par une demande industrielle structurante (solaire, semi‑conducteurs, électronique, data centers, IA).
  • Il ne doit pas être un “all‑in”, mais un satellite tactique d’un portefeuille déjà diversifié (ETF, actions, obligataires + or).
  • L’accès le plus simple : ETC/ETF adossés à l’argent physique, type iShares Physical Silver, plutôt que le stockage métal ou le trading à effet de levier.

1. Où en est l’argent fin 2025 ?

Vous indiquez qu’au 1er décembre, l’argent a touché 57,86 dollars l’once, soit un cours doublé sur l’année. Les analyses de marché confirment cette dynamique explosive : certains parlent d’une hausse d’environ +120 % en 2025, avec un passage d’environ 29 $ à plus de 60 $ l’once.

Depuis début 2024, l’argent a surperformé l’or, avec une progression de plus de 50 % entre début 2024 et mi‑2025, puis encore près de +30 % en 2025 à mi‑année, portée par la succession de déficits de l’offre et l’appétit spéculatif.

L’argent est donc en plein marché haussier, avec un prix qui a brisé un plafond de plus de dix ans situé au‑dessus de 30 $ l’once.

2. Pourquoi l’argent flambe-t-il ?

2.1. Un métal industriel avant tout

Aujourd’hui, plus de la moitié de la demande d’argent est industrielle : il n’est plus seulement un “mini‑or”, mais un composant critique pour plusieurs secteurs clés.

Parmi les usages structurants :

  • Panneaux solaires : la production photovoltaïque consomme environ 230 millions d’onces d’argent par an, ce qui en fait un drain majeur sur l’offre disponible.
  • Électronique, semi‑conducteurs, data centers : l’argent est utilisé pour ses excellentes propriétés de conduction électrique et thermique.
  • Intelligence artificielle et cloud : la montée en puissance des data centers et des infrastructures réseau renforce indirectement la demande en argent via l’électronique avancée.

L’argent devient donc un actif corrélé à la transition énergétique et au numérique, et pas seulement une “valeur refuge”.

2.2. Un déséquilibre chronique entre offre et demande

Les études de marché évoquent une situation de déficit d’offre depuis plusieurs années :

  • Cinq années consécutives de déficit entre demande totale (industrielle + investissement) et production minière + recyclage.
  • Des stocks qui se contractent, notamment sur les grandes places de négoce (Londres, Shanghai).

3. Que prévoient les analystes pour 2026?

Les prévisions restent globalement haussières, mais avec une forte incertitude.

  • Certaines analyses projettent un argent pouvant atteindre une fourchette de 71 à 117 $ l’once en 2026, dans des scénarios où la demande industrielle reste robuste (solaire, véhicules électriques, électronique) et où l’offre minière reste contrainte.
  • D’autres insistent sur le fait que l’argent a déjà connu une hausse “historique” en 2025, ce qui laisse la porte ouverte à des phases de consolidation importantes avant une reprise éventuelle.

Les facteurs qui pourraient soutenir encore la hausse :

  • Poursuite du déficit d’offre, si la production minière ne rattrape pas la demande.
  • Maintien ou baisse des taux réels, ce qui rend les actifs non productifs de revenu (or, argent) plus attractifs.
  • Accélération de la transition énergétique, surtout si les objectifs de déploiement solaire restent ambitieux.

Les facteurs de risque :

  • Ralentissement économique global, qui pourrait tasser la demande industrielle.
  • Normalisation monétaire plus agressive (taux réels durablement élevés).
  • Prises de bénéfices après la hausse spectaculaire de 2025.

4. Faut‑il investir dans l’argent en 2026?

4.1. Pour quel type d’investisseur ?

L’argent est plus volatil que l’or, avec des mouvements plus amples à la hausse… comme à la baisse. C’est un actif :

  • Réservé aux investisseurs qui acceptent une forte volatilité,
  • Inadapté à un profil recherchant stabilité et faible drawdown,
  • Intéressant pour ceux qui veulent booster tactiquement une poche “matières premières / métaux”.

En clair :

  • Oui, si vous avez déjà un portefeuille diversifié (ETF actions monde, obligations, or) et que vous cherchez un levier spéculatif mesuré.
  • Non, si vous êtes encore en train de construire le socle de votre patrimoine.

4.2. Quelle place dans un portefeuille ?

Pour un investisseur diversifié, orienté ETF :

  • Or comme socle de la poche “métaux précieux / protection” (par exemple 5–15 % selon le profil).
  • Argent comme satellite tactique, par exemple 2–5 % du portefeuille, en acceptant des variations importantes.

L’argent peut être vu comme un “turbo industriel” de l’or : plus de potentiel à la hausse, mais plus de chaos.

5. Comment investir dans l’argent en pratique ?

Pour un investisseur particulier, la solution la plus simple reste un ETC/ETF adossé à l’argent physique, par exemple iShares Physical Silver ETC exposé au cours de l’argent, adossé à du métal physique, sans levier.

Le cuivre en 2026 : faut‑il investir ?

À RETENIR AVANT DE LIRE TOUT LE RESTE

  • Le cuivre a atteint un record historique de 11 705 $ la tonne en décembre 2025.
  • La hausse depuis le début de l’année atteint ≈30 %, confirmée par plusieurs sources (progression de 30 % à 36 % selon les marchés).
  • Les tensions sur l’offre, les droits de douane américains et la demande liée à l’électrification soutiennent les prix.
  • 2026 s’annonce comme une année déficitaire, avec un marché structurellement tendu.
  • Une exposition limitée (≈5 %) peut être pertinente, mais uniquement pour les investisseurs acceptant une forte volatilité.

1. Où en est le cuivre fin 2025 ?

Le cuivre a franchi un record historique à 11 705 $ la tonne sur le London Metal Exchange le 5 décembre 2025. D’autres sources confirment une envolée continue :

  • 11 620 $ le 5 décembre
  • 11 645 $ le 8 décembre
  • 11 844 $ le 11 décembre
  • Dépassement des 12 000 $ le 23 décembre

👉 Conclusion : le cuivre a connu une année 2025 explosive, avec une hausse d’environ 30–36 % selon les sources.

2. Pourquoi le cuivre flambe-t-il ?

2.1. Droits de douane américains : un choc majeur

Les États‑Unis prévoient d’imposer de nouveaux droits de douane sur le cuivre en 2026. Conséquences :

  • Les industriels américains importent massivement avant les tarifs,
  • Une partie croissante des stocks mondiaux est aspirée vers les entrepôts US,
  • Le marché hors États‑Unis devient plus tendu,
  • Les prix montent en anticipation.

Ces tensions sont confirmées par TradingEconomics, qui souligne que les prix ont été poussés par les menaces de droits de douane et les perturbations d’offre.

2.2. Offre mondiale insuffisante

Les perturbations d’approvisionnement sont récurrentes :

  • Trois grandes mines ont connu des perturbations majeures en 2025.
  • Les prix ont dépassé 12 000 $ en raison de perturbations minières et de tensions commerciales.

Les grands producteurs (Chili, Pérou, RDC, Indonésie) font face à :

  • baisse des teneurs,
  • incidents techniques,
  • conflits sociaux,
  • retards de projets.

2.3. Une demande structurellement en hausse

Le cuivre est indispensable pour :

  • les réseaux électriques,
  • les véhicules électriques,
  • les data centers,
  • les technologies vertes.

Le cuivre est utilisé dans presque tout ce qui est électrifié : smartphones, véhicules électriques, réseaux, data centers.

3. Perspectives 2026 : vers un déficit mondial

Les données disponibles indiquent :

  • Après deux années d’excédent, on parle à nouveau de pénurie en 2025.
  • Les prévisions 2026 confirment une tendance à la hausse des prix.

Les analystes anticipent :

  • Déficit d’offre en 2026 (production minière +1 % seulement selon Deutsche Bank).
  • Un marché déficitaire en cuivre raffiné.

👉 Le marché du cuivre devrait rester structurellement tendu en 2026.

4. Prévisions de prix pour 2026

Les prévisions issues de différentes sources:

SourcePrévision 2026Citation
Citigroup> 13 000 $ la tonne au T2 2026
UBS13 000 $ fin 2026(non présent dans résultats, donc non cité)
Goldman Sachs10 000–11 000 $(non présent dans résultats, donc non cité)
Deutsche Bank10 600 € la tonne, max > 11 000 €

👉 Les prévisions convergent vers un prix élevé, entre 10 000 et 13 000 $.

5. Faut‑il investir dans le cuivre en 2026 ?

✔ Les arguments favorables

  • Marché structurellement déficitaire.
  • Demande en forte croissance (électrification, IA, data centers).
  • Tensions géopolitiques et commerciales (droits de douane).
  • Stocks mondiaux bas.

❗ Les risques

  • Volatilité extrême (records successifs en quelques semaines).
  • Dépendance aux décisions politiques US.
  • Sensibilité aux perturbations minières.

6. Quelle place dans un portefeuille ?

Dans un portefeuille diversifié :

  • Une exposition limitée (≈5 %) peut être pertinente.
  • Si la hausse récente a fait dépasser ce seuil, prendre des bénéfices peut être raisonnable.
  • Le WisdomTree Copper ETC reste un véhicule simple et efficace pour suivre le prix du cuivre.

7. Conclusion stratégique

Le cuivre en 2026 n’est pas un pari spéculatif isolé : c’est un actif structurel de la transition énergétique, avec un marché tendu et des prix soutenus par des facteurs durables.

👉 Oui, une exposition mesurée au cuivre peut avoir du sens en 2026, mais uniquement :

  • dans un portefeuille déjà diversifié,
  • avec une allocation limitée,
  • et en acceptant une volatilité élevée.

Matières premières agricoles

À RETENIR AVANT TOUT

  • Le cacao et le café ont été les stars de la hausse des produits agricoles en 2024 et 2025.
  • Le cacao reste sous tension en 2026, avec un excédent mondial revu fortement à la baisse et des stocks faibles — ce qui soutient les prix.
  • Le café reste lui aussi en zone de tension, avec un indice des prix des boissons encore +91 % au-dessus de l’an dernier selon la Banque mondiale.
  • Les deux marchés restent volatils, très sensibles à l’offre, au climat et aux chocs locaux.
  • Ce ne sont pas des investissements de cœur de portefeuille, mais des satellites spéculatifs.

1. Le cacao en 2026: encore sous pression

Ce que disent les données

  • Les contrats à terme dépassent 5 900 $/tonne.
  • L’excédent mondial prévu pour 2025/26 a été révisé à la baisse :
    • Citigroup : 79 000 tonnes (vs 134 000 précédemment)
    • Rabobank : 250 000 tonnes (vs 328 000 précédemment)
  • Les stocks américains surveillés par l’ICE sont tombés à un plus bas de 9 mois.

👉 Conclusion : l’offre reste fragile, les prix restent soutenus.

Faut‑il investir ?

✔ Oui, si vous acceptez une forte volatilité.

✔ Le marché reste structurellement tendu.

❗ Mais attention : après les hausses extrêmes, le risque de correction est réel.

2. Le café en 2026 : un marché encore tendu

Ce que disent les données:

  • L’indice des prix des boissons (café + cacao) a bondi de 18 % en décembre 2024.
  • Il reste +91 % au-dessus de son niveau d’il y a un an.
  • Le café arabica a progressé de 13 % en décembre 2024, et +60 % sur un an.
  • Le robusta a doublé par rapport à fin 2023.

👉 Conclusion : le café reste en tension, mais moins extrême que le cacao.

Faut‑il investir ?

✔ Oui, si vous cherchez une exposition matières premières plus “modérée” que le cacao.

✔ Le marché reste haussier à cause des inquiétudes sur l’offre.

❗ Mais les prix ont déjà beaucoup monté : risque de volatilité élevé.

⚖️ 3. Comparatif cacao vs café pour 2026

CritèreCacaoCafé
Tension sur l’offreTrès forte (excédent révisé à la baisse, stocks faibles)Forte (offre insuffisante, climat)
Hausse récenteExtrême en 2024Forte mais moins explosive
VolatilitéTrès élevéeÉlevée
Perspectives 2026Prix soutenus, risque de correctionPrix élevés, tendance haussière modérée
Profil investisseurSpéculatifDynamique mais moins extrême

4. Stratégie d’investissement 2026

✔ Si vous devez choisir un seul :

👉 Le café est plus équilibré : haussier mais moins explosif que le cacao.

✔ Si vous acceptez la volatilité :

👉 Le cacao offre le plus fort potentiel, mais aussi le plus grand risque.

✔ Conclusion

  • Oui, on peut investir dans le cacao ou le café en 2026, mais uniquement :
    • en petite allocation,
    • dans une logique tactique,
    • en acceptant une volatilité extrême,
  • Ce sont des satellites spéculatifs, pas des piliers.
  • Jamais plus de 1–3 % d’un portefeuille diversifié.
  • Personnellement, je n’achèterai jamais des matières premières agricoles à cause de la spéculation sur les prix.

Le pétrole en 2026 : faut‑il investir?

À RETENIR AVANT DE LIRE TOUT LE RESTE

  • Le Brent termine 2025 en forte baisse, autour de 60–62 $, soit –18 % depuis le début de l’année.
  • Le marché reste marqué par une surabondance de l’offre, confirmée par l’EIA et l’AIE.
  • Pour 2026, l’EIA prévoit un Brent autour de 55 $, avec une légère remontée en fin d’année.
  • Le pétrole est la seule matière première majeure en baisse en 2025, alors que l’or, l’argent, le cuivre et d’autres métaux sont proches de leurs records.
  • Le secteur énergie ne pèse que 3,4 % du MSCI World, son impact sur la performance globale reste limité.

1. Où en est le pétrole fin 2025?

Les données de marché confirment une année difficile :

  • Le Brent a perdu plus de 18 % depuis janvier 2025.
  • Il évolue autour de 60–62 $ en décembre 2025.
  • Le marché physique reste faible, avec une forte hausse des stocks américains d’essence et de distillats.
  • Les prévisions de l’AIE et de l’EIA confirment une surabondance de l’offre.

👉 Conclusion : le pétrole est la seule matière première majeure en baisse en 2025.

2. Pourquoi le pétrole baisse-t-il?

2.1. Une offre excédentaire

Les stocks américains sont en forte hausse, confirmant un marché sur-approvisionné.

2.2. Une demande mondiale qui s’essouffle

  • La Chine ralentit dans sa consommation de pétrole.
  • Les véhicules électriques réduisent la demande d’essence.
  • L’Europe reste en stagnation.

2.3. De nouvelles capacités de production

Des projets majeurs arrivent en ligne :

  • Guyana
  • Brésil
  • États-Unis (schiste)

👉 Résultat : l’offre augmente plus vite que la demande.

3. Perspectives 2026: pas de rebond en vue

Les données disponibles indiquent :

  • L’EIA prévoit un prix moyen de 55 $ pour le Brent en 2026.
  • Une légère remontée est possible en fin d’année, mais rien de spectaculaire.
  • L’OPEP devrait réduire fortement sa production pour inverser la tendance — ce qui n’est pas le scénario central.

👉 Scénario 2026 : Brent sous les 60 $, marché excédentaire.

4. Faut‑il investir dans le pétrole en 2026 ?

❌ Pourquoi je ne conseille pas d’investir dans le prix du pétrole

  • Le marché reste structurellement excédentaire.
  • Les prévisions 2026 sont baissières ou neutres.
  • Le pétrole est très sensible aux chocs géopolitiques, mais ceux‑ci ne peuvent pas constituer une stratégie d’investissement.

Les ETF adossés au prix du pétrole (ex. WisdomTree Brent Crude Oil) ne sont pas recommandés.

✔ Ce que vous pouvez conserver

  • Les ETF investis dans les compagnies pétrolières (ex. iShares MSCI World Energy Sector) peuvent être gardés. Les bénéfices sont partiellement protégés par
    • la hausse de la production,
    • le raffinage,
    • le gaz naturel (en forte demande pour les data centers).

5. Impact macroéconomique: une bonne nouvelle pour les ménages

🇺🇸 États‑Unis

  • Baisse des prix des carburants → hausse du pouvoir d’achat.
  • Inflation plus faible → plus de marge pour la Fed pour baisser les taux.
  • Taux plus bas → soutien à la consommation et aux marchés (SP500).

🇪🇺 Europe

  • Effet plus limité :
    • les carburants sont beaucoup plus taxés,
    • la part du pétrole brut dans le prix final est plus faible.
  • La baisse du baril se traduit donc par une réduction plus faible à la pompe.

6. Conclusion stratégique

Le pétrole en 2026 n’est ni un actif refuge, ni un actif de croissance.

👉 Scénario central : Brent entre 55 et 60 $, marché excédentaire, volatilité modérée.

👉 Stratégie recommandée :

  • Ne pas investir dans le prix du pétrole via ETC/ETF.
  • Conserver les ETF énergie diversifiés.
  • Considérer le pétrole comme un actif macroéconomique, pas comme un moteur de performance.

Le gaz en 2026 : faut‑il investir?

À RETENIR AVANT DE LIRE TOUT LE RESTE

  • Les prix du gaz ont fortement baissé en 2025, revenant proches des niveaux d’avant‑crise.
  • Pour 2026, les marchés anticipent une poursuite de la baisse, avec un prix autour de 26 €/MWh pour le gaz PEG en France/Belgique.
  • Aux États‑Unis, les analystes estiment que le gaz Henry Hub devrait se stabiliser autour de 5 $/mcf à long terme, porté par la demande en GNL et la production d’électricité.
  • Le gaz reste un marché volatile, mais les fondamentaux pointent vers un équilibre ou une légère détente en 2026.

1. Où en est le gaz fin 2025?

🇪🇺 Europe (PEG – France/Belgique)

  • Le prix du gaz PEG est orienté à la baisse pour les années à venir.
  • Prix anticipé pour 2026 : 26,07 €/MWh.
  • Le prix spot fin 2025 : 27,98 €/MWh pour décembre 2025.
  • Le marché européen a retrouvé des niveaux proches d’avant‑crise en 2025.

🇺🇸 États‑Unis (Henry Hub)

  • Les prix ont été volatils mais devraient retrouver un équilibre en 2026 selon Bernstein.
  • Prix d’équilibre long terme estimé : 5 $/mcf.
  • La demande est tirée par :
    • les exportations de GNL,
    • la production d’électricité,
    • la croissance des besoins jusqu’en 2030.
👉 Conclusion : 2025 a été une année de normalisation, 2026 s’annonce stable à légèrement baissière.

2. Pourquoi les prix du gaz baissent-ils?

2.1. En Europe

  • Retour à des niveaux pré‑crise après les tensions 2021–2023.
  • Stocks européens élevés.
  • Demande industrielle encore faible.
  • Prix régulés et fiscalité (accises, TVA) influencent davantage la facture finale que le prix du gaz lui‑même.

2.2. Aux États‑Unis

  • Production abondante.
  • Forte croissance des capacités de GNL.
  • Demande électrique solide (data centers, climatisation, chauffage).

3. Perspectives 2026

🇪🇺 Europe

  • Prix anticipé : ≈ 26 €/MWh en 2026.
  • Tendance : baisse progressive jusqu’en 2028 (23 €/MWh).
  • Mais : les factures pourraient augmenter en 2026 malgré la baisse du prix du gaz, à cause de la fiscalité (accises, TVA).

🇺🇸 États‑Unis

  • Stabilisation autour de 5 $/mcf selon Bernstein.
  • Demande soutenue par le GNL et la production électrique.
👉 Scénario central : un gaz bon marché en 2026, mais une facture qui ne baisse pas forcément.

4. Faut‑il investir dans le gaz en 2026 ?

✔ Arguments favorables

  • Prix bas → potentiel de rebond si choc géopolitique, mais cela est difficile à prévoir.
  • Demande structurelle en hausse aux États‑Unis (GNL, data centers).
  • Volatilité exploitable pour les investisseurs tactiques, ce qui est contraire à investir à long terme.

❌ Arguments défavorables

  • Tendance baissière en Europe jusqu’en 2028.
  • Marché très sensible aux décisions politiques et fiscales.
  • Pas de catalyseur clair pour une hausse durable en 2026.
👉 Conclusion : le gaz n’est pas un actif d’investissement stratégique en 2026. Il peut être utilisé tactiquement, mais pas comme moteur de performance long terme.

5. Comment s’exposer au gaz ?

✔ Pour les investisseurs expérimentés

  • ETF/ETC sur le gaz naturel (ex. Henry Hub).
  • Mais attention : volatilité extrême, contango, roll costs.

✔ Pour les investisseurs long terme

  • Préférer les entreprises liées au gaz (infrastructures, GNL, utilities).
  • Moins volatile, plus prévisible.

6. Conclusion stratégique

Le gaz en 2026 est un marché :
  • en normalisation,
  • à prix bas,
  • sans catalyseur haussier clair,
  • mais avec une demande structurelle solide aux États‑Unis.
👉 Stratégie recommandée :
  • Pas d’investissement direct dans le prix du gaz pour un portefeuille long terme.
  • Exposition indirecte via utilities ou infrastructures GNL si besoin.
  • Surveiller la fiscalité en Europe, qui influence davantage la facture que le prix du gaz lui‑même.

Existe‑t‑il des ETF matières premières recommandables pour investir de façon globale?

Oui — plusieurs ETF permettent d’investir dans un panier diversifié de matières premières, plutôt que de parier sur un métal ou une énergie isolée.
Il existe des trackers larges et reconnus, utilisés pour une exposition globale.

Comment choisir un ETF matières premières global?

Les indices diffèrent fortement dans leur méthodologie et leur pondération.
Voici les critères clés :
  • Diversification réelle : éviter les ETF trop concentrés en pétrole. L’indice de référence pour suivre le marché des matières premières est le Bloomberg Commodity TR (BCOMTR).
  • Méthode de réplication : souvent synthétique (swap), normal pour les commodities.
  • Gestion du contango : privilégier les stratégies “Enhanced Roll”.
  • Liquidité : choisir des ETF bien établis.

Mon choix

iShares Diversified Commodity Swap (IE00BDFL4P12)

C’est l’un des meilleurs ETF matières premières.
  • Exposition large : énergie, métaux industriels, métaux précieux, agriculture.
  • Réplication via swaps (méthode standard pour les matières premières).
  • Convient pour une diversification globale.

Recommandation finale sur l’investissement en matières premières

Pour un investisseur long terme :
  • Les matières premières doivent être vues comme une petite diversification complémentaire, jamais comme le cœur d’un portefeuille.
  • Une petite allocation (2–5 %) via un ETF global (IE00BDFL4P12) peut éventuellement renforcer la diversification.
  • Les ETF mono‑matière (pétrole, gaz, blé…) sont réservés aux investisseurs en stratégie tactique, mais cela est évidemment contraire aux principes de l’investissement à long terme.
  • Privilégier les ETF globaux, diversifiés et liquides.
  • Enfin, c’est fiscalement inintéressant pour les investisseurs à long terme, car ces actifs ne sont pas éligibles au PEA.
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