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- Timer le marché boursier?
- Timer le marché est une illusion
- Timer le marché: une des leçons les plus importantes
- 1. Le marché des actions en bourse n’est pas différent de la vie réelle
- 2. Les investisseurs inexpérimentés vendent les actifs qui peuvent les rendre riches
- 3. Votre liste des tâches à effectuer pour devenir riche
- 4. La longue expérience des marchés boursiers nous apprend que timer le marché ne fonctionne pas
- 5. Ce que signifie vraiment timer le marché
- 6. Le marché boursier a l’habitude de réagir excessivement
- 7. Timer le marché n’est pas investir, c’est jouer à la bourse
- 8. Ne risquez pas votre argent en essayant de timer le marché
- 9. Quel est le bon moment pour investir?
- 10. Le meilleur moment pour investir est… hier
- Timer le marché: conclusion
- Que faire en cas de krach boursier?
- Vos commentaires
Timer le marché boursier?
C’est typique: quand les Bourses atteignent des sommets ou baissent soudainement, cette situation suscite des inquiétudes chez les investisseurs.
Il y a pour certains toujours une bonne raison de penser à court terme, et de changer à nouveau de stratégie: ils essaient de timer le marché.
Cependant, une étude du gestionnaire d’actifs Schroders soutient que ces craintes ne sont pas justifiées.
L’analyse des marchés américains depuis 1926 montre que la Bourse atteint des niveaux record plus souvent qu’on ne le pense, environ 30% du temps.
De plus, les rendements sur 12 mois après un pic du marché ont été en moyenne meilleurs que ceux observés à d’autres moments.
Exemple chiffré: un investissement de 100 USD sur le marché boursier américain en 1926, corrigé de l’inflation, aurait valu 85.000 USD fin 2023, soit un rendement annuel moyen de 7,1% nets.
En revanche, une stratégie consistant à timer le marché en sortant temporairement du marché lorsqu’il atteint un sommet historique aurait considérablement réduit les rendements, avec un portefeuille valant seulement 8.790 USD!
Ne cédez pas à la peur: même si les marchés sont hauts, ce n’est pas une raison pour vendre (ou ne pas acheter).
À long terme (si vous avez bien sûr encore de nombreuses années devant vous), cela nuira à la croissance de votre portefeuille.
Aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi timer le marché boursier est une technique qui en général ne fonctionne pas.
En effet, ‘acheter haut et vendre bas’ est un mauvais conseil en investissement, mais c’est exactement ce que font de nombreux investisseurs irrationnels lorsqu’ils entrent dans des transactions basées sur les nouvelles et les émotions.
Et ‘vendre haut et acheter bas’ est en réalité tout aussi difficile et aléatoire dans les résultats.
Timer le marché (appelé aussi timing du marché ou market timing) est donc inutile.
Décider du meilleur moment pour vendre ou acheter est quasi impossible.
Timer le marché en bourse est une illusion.
Je vous explique tout cela dans ce guide complet.
Timer le marché est une illusion
On me demande souvent quel est le meilleur moment pour investir: au mois de mai, avant ou après une crise, avant ou après les élections, etc.
Chaque fois ma réponse est: le meilleur moment pour investir, c’était hier.
Personnellement, je n’ai jamais essayé de timer le marché .
Je ne tente pas de déterminer quand il faut (ou non) investir.
Toutes les études montrent qu’un investissement, s’il s’apprécie généralement à long terme, peut, à court terme, aller dans tous les sens.
Ne vous laissez pas non plus séduire par les gros titres des journaux, qui vous encouragent (ou non) à investir aujourd’hui.
Celui qui, par miracle, réussirait à esquiver toutes les baisses boursières verrait en effet son rendement grandement s’améliorer.
Mais toutes les études démontrent que timer le marché ne fonctionne pas.
C’est justement en tentant d’éviter les baisses que vous risquez de passer à côté des beaux bénéfices. Même chose en essayant d’anticiper une baisse pour acheter.
En cumulant les transactions, vous ferez aussi exploser vos frais d’achat et de vente.
Le mieux est généralement de se discipliner à rester investi, quelles que soient les circonstances.
Le fait que les fonds spécialisés dans le timing du marché, pourtant gérés par des professionnels, disparaissent souvent des radars, faute de rendement, en dit long sur la question…
Je vous conseille donc de laisser faire le temps et de continuer à investir… tout simplement et régulièrement, sans essayer de timer le marché.
Timer le marché: une des leçons les plus importantes
En ce qui me concerne, une des leçons les plus importantes à apprendre pour bien investir dans les actions et le marché boursier est venue quand j’étais jeune adulte.
Je lisais l’édition de 1973 (4e édition) de The Intelligent Investor de Benjamin Graham, assis dans l’ambiance feutrée de la bibliothèque de mon université.
Aujourd’hui, le même livre est toujours à portée de lecture dans mon smartphone.
C’est un livre fondamental pour ceux qui veulent conquérir leur indépendance financière, bien plus important que le trop galvaudé Père Riche, Père Pauvre que tant de Français considèrent à tort comme une bible financière.
Je viens encore de relire le chapitre 8, dans lequel Graham déclare (je traduis):
‘Ainsi, l’investisseur qui se laisse dérouter ou qui s’inquiète indûment de la baisse injustifiée du marché de ses avoirs transforme de façon perverse son principal avantage un désavantage fondamental. Cette personne serait mieux lotie si ses actions n’avaient aucune cotation boursière, car elle serait alors épargné de l’angoisse mentale que lui causent les erreurs de jugement d’autres personnes.’
Investir dans des actions, c’est comme posséder une entreprise privée: les moteurs du succès sont les mêmes.
C’était donc il y a déjà longtemps, mais c’est bien à ce moment-là que j’ai compris comment fonctionne vraiment la bourse.
Si je possédais 25% d’un marchand de crème glacée local, mon plan ne serait pas de gagner de l’argent en achetant ou en vendant la propriété des autres actionnaires, en tirant parti de leur ignorance, de leur cupidité ou de leur peur.
Au lieu de cela, ma stratégie serait durable: je voudrais gagner de l’argent en générant des revenus grâce aux ventes de crème glacée, en ouvrant de nouveaux magasins et en réinvestissant les bénéfices dans l’entreprise pour une expansion.
Et si d’aventure je ne pourrais de cette façon pas obtenir un bon rendement, l’argent serait redistribué sous forme de dividendes afin que je puisse trouver autre chose à faire avec mon argent.
1. Le marché des actions en bourse n’est pas différent de la vie réelle
Une action individuelle n’est pas différente d’une part d’un magasin de crème glacée.
Mon travail d’investisseur boursier a donc consisté pendant environ 30 ans à prendre une partie de l’argent que je gagnais dans ma vie quotidienne (surtout via les revenus de mon travail) et à l’utiliser pour acquérir la propriété de sociétés, comme le glacier de mon exemple.
Je voulais des entreprises de grande qualité qui rentabilisaient leur capital, n’avaient que peu ou pas de dettes, un pouvoir de protection contre l’inflation et des franchises solides qui protégeaient des inévitables mauvais dirigeants, qui viennent de temps à autre.
Quelques années après ma lecture du livre de Graham, la fantastique invention de John Bogle, le fonds indiciel (ou ETF) répliquant le S&P 500, m’a immensément facilité la vie.
J’ai ainsi pu écrire régulièrement des chèques pour les déposer dans mon compte de courtage, achetant ainsi la propriété de toutes sortes d’entreprises: des fabricants de produits d’étanchéité pour l’industrie, des sociétés de vêtements pour adolescents, des fabricants de limonade qui ont des unités de production sur la terre entière, des vendeurs de hamburgers présents dans presque tous les pays du monde.
Les dividendes étaient versés, ajoutés automatiquement sans autre intervention de ma part, au nouvel argent déposé par mes soins pour acheter davantage de participations dans des sociétés qui étaient les meilleures de la planète.
Il y a eu des gains en capital fantastiques en cours de route, mais je n’ai jamais rien vendu.
La philosophie générale était que si j’avais eu besoin de vendre, c’est que je me suis trompé dès le début.
Les grandes entreprises changent rarement.
Cela peut arriver – regardez ce que sont devenus Kodak et Polaroïd dans un monde de iPhones – mais cela se produit que rarement sur de longues périodes.
J’ai adoré l’idée qu’un jour, les dividendes annuels distribués par certaines de ces sociétés dépasseraient le coût de base des actions initiales.
J’ai épargné et investi, en voyant ma valeur nette augmenter.
Même l’effondrement de la Grande Récession, qui a provoqué une chute des cours des actions de 53,9% du 9 octobre 2007 au 9 mars 2009, n’a été qu’une occasion de plus d’acheter davantage de sociétés que j’aimais via l’indicateur du S&P 500, et de développer ainsi ma participation dans les entreprises que (moi aussi) je contrôlais ainsi indirectement.
En conséquence, ma valeur nette et mon revenu sont infiniment supérieurs à ce qu’ils étaient il y a encore dix ans.
2. Les investisseurs inexpérimentés vendent les actifs qui peuvent les rendre riches
Dès les premiers signes de difficulté à venir, de nombreuses personnes naïves vendent les actifs qui leur rapportent des liquidités et des revenus passifs.
Ils veulent essayer de timer le marché.
C’est aussi absurde à faire qu’un fermier déterrant et écrasant la graine qu’il avait plantée quelques semaines auparavant.
Vous ne pouvez pas devenir riche en faisant cela.
Ensuite ces mêmes personnes, au premier signe de prospérité revenue, utilisent leur argent pour acheter des actifs qui perdent de la valeur.
Ils emprunteront ainsi sans sourciller de l’argent pour acheter une Renault de 40.0000€, auxquels s’ajouteront 5.000€ d’intérêts, mais n’envisageront jamais une seule fois d’acheter une voiture de 25.000€, en la payant comptant, et en utilisant les 15.000€ qu’ils ont ainsi économisés pour acheter des ETF de sociétés de premier ordre à rendement élevé telles que celles qui se retrouvent dans des indicateurs comme le S&P 500.
Qui se soucie de ce que le cours de l’action fait de mois en mois, voire d’année en année?
Vous recevez maintenant régulièrement un montant supplémentaire de dividendes, avec une très bonne chance que ce chiffre augmente à long terme.
Imaginons que nous soyons le 13 mars 1986.
Une voiture moyenne typique est à ce moment vendue pour environ 10.000€.
Au lieu d’acheter cette voiture, vous décidez d’acheter des actions d’une nouvelle société appelée Microsoft, qui vient de se lancer sur le marché des logiciels.
En mars 2024, votre fortune valait déjà plus de 42 millions d’Euros (et non, je ne me suis pas trompé dans mes calculs).
Cette voiture de 10.000€ ne vaut plus rien depuis longtemps.
Une seule décision prise quelques décennies auparavant aurait eu de cette façon des conséquences énormes et durables pour le meilleur de votre situation, de celle de votre famille, de celle même de vos petits-enfants, sans essayer de timer le marché d’aucune façon.
L’argent supplémentaire qui entre ainsi automatiquement chaque année constitue de l’argent réel, même si vous voulez tout donner à des œuvres de bienfaisance.
3. Votre liste des tâches à effectuer pour devenir riche
Si vous voulez réussir votre indépendance financière en investissant en bourse, vous devez faire six choses:
1. Dépensez moins d’argent que vous n’en gagnez, laissant un surplus. Il n’y a que ces deux leviers, les revenus et les dépenses, que vous pouvez manipuler pour y parvenir.
2. Déposez ce surplus dans un système d’investissement en actions bénéficiant d’un avantage fiscal, comme le PEA.
3. Mettez ce surplus à votre service, comme vous le feriez avec un employé, en évitant les risques inutiles et en générant un rendement qui dépasse les impôts et l’inflation avec une marge confortable.
4. Augmentez ces fonds, mois après mois, année après année, en déposant un nouveau surplus de capital et en réinvestissant les liquidités générées par vos avoirs.
5. Répétez sans relâche pendant plusieurs décennies.
6. Ne vous préoccupez pas des cours boursiers. Puisque vous achetez régulièrement, vous profitez automatiquement aussi bien des baisses des cours, que de leurs hausses. Il n’est pas nécessaire d’essayer de timer le marché (ou timing invest).
Ce processus n’a pas d’autre magie que le miracle de la composition géométrique.
Il est si puissant que sur une période de 50 ans, 9 investissements de départ sur 10 pourraient disparaître tout au long du processus (faillite de société, reprise, etc.) et que vous pourriez toujours prendre votre retraite en étant devenu beaucoup plus riche. Il restera toujours une société comme Microsoft pour vous rendre riche, et rattraper la perte des autres.
Il est si puissant que même des baisses de 20 ans seront éliminées.
Cependant, très peu d’investisseurs profitent de ces rendements colossaux car ils ne peuvent s’empêcher d’essayer du timer le marché:
- Ils achètent et vendent constamment leurs participations, essayant de gagner de l’argent en faisant preuve de plus d’intelligence que les autres et en tirant parti de la folie de ceux-ci, plutôt que de collecter leur part des bénéfices sous-jacents dans les entreprises qu’ils possèdent.
- Ou ils arrêtent d’acheter régulièrement (je conseille chaque mois ou chaque trimestre) pour un montant identique des parts de fonds pour timer le marché. Ils espèrent ainsi grappiller quelque profit en anticipant une baisse du marché, mais se privant ainsi de leur part de dividendes, qui vaut souvent plus que le bénéfice escompté de leur opération.
- Ou ils sont poussés par un besoin profond, mais peu efficace, de passer à l’action à tout prix, plutôt que de laisser travailler à leur place le plus grand allié de l’investisseur: le temps qui passe.
J’en connais ainsi qui achètent et revendent ainsi à tour de bras des actions individuelles de sociétés françaises, alors qu’il ne savent même pas comprendre un bilan.
Ils n’attendent même pas de toucher les dividendes, poussés par la mode du moment, un conseil quelconque, ou une nécessité psychologique de devoir agir à tout prix.
Timer le marché est une façon médiocre d’investir, qui ne m’intéresse absolument pas, et que vous devriez éviter vous aussi.
4. La longue expérience des marchés boursiers nous apprend que timer le marché ne fonctionne pas
Aussi tentante que l’idée soit pour les investisseurs, il est difficile de réaliser des profits énormes en programmant les ordres d’achat et de vente en fonction des fluctuations futures des prix du marché.
Cependant, certains investisseurs chanceux peuvent encore tirer parti du fait de timer le marché, mais seulement d’une manière modeste et opportune.
Si vous souhaitez réellement tenter votre chance avec la synchronisation du marché, sachez d’abord comment cela fonctionne et ce que cela pourrait vous rapporter.
5. Ce que signifie vraiment timer le marché
Timer le marché est une stratégie d’investissement dans laquelle les investisseurs achètent et vendent des actions en fonction des fluctuations de prix prévues.
Si les investisseurs peuvent deviner correctement quand le marché va monter et descendre, ils peuvent effectuer les investissements correspondants pour transformer ce mouvement du marché en profit.
Par exemple, si un investisseur s’attend à ce que le marché fasse l’objet d’une actualité économique positive la semaine prochaine, il voudra peut-être acheter un vaste fonds indiciel répliquant le marché qu’il s’attend à voir grimper, entraînant un profit.
De même, un investisseur peut vendre ses positions, ou attendre d’acheter, s’il pense que le marché va baisser sensiblement dans la période qui vient, de façon à pouvoir en (r)acheter plus à un prix plus bas.
Bien que ce procédé soit formidable en théorie, en pratique, l’expérience démontre qu’il est impossible de travailler de manière cohérente en essayant de timer le marché.
Une petite minorité d’investisseurs réussit bien de temps en temps, mais pour la plupart des investisseurs, ce sont des espoirs vains qui tiennent plus du comportement d’un habitué du casino que de celui d’un investisseur rationnel.
De plus, aveuglés par la possibilité de faire un profit potentiel à court terme (mais aléatoire), la plupart d’entre eux oublient que cela entraîne souvent des frais de courtage, des taxes boursières, des taxes sur la plus-value éventuelle, la perte de dividendes et la destruction de leurs avantages de défiscalisation, diminuant d’autant le potentiel de profit à réaliser.
6. Le marché boursier a l’habitude de réagir excessivement
Une étude récente de Dalbar Inc. a révélé que l’investisseur moyen obtenait un rendement de 5,19%, tandis que l’indice S&P 500 affichait un rendement de 9,85% pour la même période.
Quelle en est la raison?
Les investisseurs ont sous-performé par rapport au marché en raison de comportements d’investissement émotionnels fondés sur l’espoir que timer le marché va les rendre plus riches.
Ils sont dès lors confrontés à des problèmes tels que réaliser des achats lorsque le cours des actions est élevé, la réaction exagérée aux mauvaises nouvelles, espérer vendre au plus haut, (r)acheter au plus bas.
Ils paient ainsi des frais inutiles, subissent des indemnités qui normalement auraient pu être évitées et se privent de la répartition de dividendes.
Et acheter des actions individuelles plutôt que des ETF ne fait évidemment qu’aggraver les choses pour l’investisseur moyen.
Une autre étude récente sous la direction du professeur de l’Université Catholique de Louvain, Catherine d’Hondt, une sommité sur le sujet, démontre, sur base du comportement d’achat de 65.000 investisseurs, que les petits investisseurs, plus que les professionnels, sont victimes de comportements d’investissement irrationnels et que ceux-ci diminuent leur rendement.
‘Acheter haut et vendre bas‘ est un mauvais conseil en investissement, mais c’est exactement ce que font de nombreux investisseurs irrationnels lorsqu’ils entrent dans des transactions basées sur les nouvelles et les émotions.
Et ‘vendre haut et acheter bas’ est en réalité tout aussi difficile et aléatoire dans les résultats.
En d’autres mots, si vous n’avez pas les connaissances de base nécessaires pour investir et si vous n’avez pas assez d’expérience des marchés financiers, il ne sera pas évident de réaliser de bons résultats en essayant de timer le marché.
Il peut être plus difficile de prévoir le prochain creux du marché que de gagner au Blackjack à Las Vegas.
7. Timer le marché n’est pas investir, c’est jouer à la bourse
On a beaucoup parlé récemment de day trading.
Certains le vantent comme un moyen de gagner beaucoup d’argent rapidement et d’autres ont malheureusement été victimes des risques de s’engager dans ce type d’investissement spéculatif.
Si vous pensez à timer le marché via le day trading, je vous invite à réfléchir à nouveau.
Le day trading est une affaire sérieuse et pas quelque chose que vous essayez juste pour le plaisir, en particulier si vous utilisez des stratégies d’investissement à effet de levier ou négociez des produits à effet de levier.
Que vous débutiez ou que vous soyez un investisseur chevronné, le day trading est une forme d’investissement compliquée et risquée.
En fin de compte, à moins que vous ne compreniez les risques que vous prenez, l’économie et les performances des stratégies d’investissement à effet de levier, telles que le trading sur marge, ou l’utilisation d’options ou de produits à effet de levier, vous ne devriez pas vous engager dans le day trading.
Le day trading consiste à acheter et vendre activement des titres le même jour, en essayant de capitaliser sur les variations de prix à court terme.
Les personnes impliquées dans le day trading empruntent ou mobilisent souvent des capitaux chaque jour afin d’acheter des actifs supplémentaires, mais cela augmente également considérablement votre risque.
Ce niveau d’investissement sophistiqué nécessite une surveillance méticuleuse du marché et de l’actualité, évolue rapidement et implique une grande quantité de spéculation.
Les day traders professionnels sont généralement très expérimentés et ont une compréhension approfondie des marchés, des produits, des stratégies et des risques.
Ce n’est très probablement pas votre cas.
8. Ne risquez pas votre argent en essayant de timer le marché
Comme vous pouvez le constater, il est donc très risqué d’essayer de timer le marché.
Dans certains cas, comme lors du début du Brexit et la désorganisation historique des Britanniques en la matière, la voie des profits est relativement claire.
Dans d’autres situations, comme dans le cas de l’accord conclu avec Amazon pour l’achat de Whole Foods pendant l’été 2017, les investisseurs cherchant à tirer profit d’une réaction excessive ont subi une perte.
Comme il est très risqué d’essayer de synchroniser les marchés, ne mettez jamais plus en jeu que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
Si vous le faites bien, vous pouvez vous sortir d’un marché avec un bénéfice plus ou moins grand, mais vous pouvez tout aussi bien vous retrouver avec une perte.
Si vous faites votre travail correctement et limitez par conséquent votre exposition au risque, timer le marché ne vous fera donc que réaliser de modestes profits sur les fluctuations du marché.
Demandez-vous donc si le jeu en vaut vraiment la peine, et tenez surtout compte de vos coûts directs et indirects, à court et à long terme.
9. Quel est le bon moment pour investir?
On me demande souvent s’il est encore temps d’investir aujourd’hui, alors que les cours des actions sont (très) élevés, et les taux obligataires toujours bas.
Pour ma part, je n’essaye donc pas de timer le marché, cette technique qui consiste à acheter ou vendre au ‘meilleur’ moment.
De nombreuses études montrent qu’un investissement en actions augmentera toujours à long terme, mais qu’il n’est pas prévisible à court terme.
Néanmoins, pour beaucoup, la tentation est grande de s’inspirer de l’actualité et des gros titres pour déterminer si le moment est venu d’investir, de désinvestir ou d’attendre d’acheter en espérant un prix meilleur.
Cette envie est compréhensible.
Les reculs boursiers ne sont pas rares. Mais si vous essayez de vous prémunir contre les baisses, il y a de fortes chances que la plupart des fortes hausses vous passent sous le nez. Avec, à la clef, un impact négatif non négligeable sur votre rendement.
C’est le lot de ceux qui s’essaient à timer le marché.
10. Le meilleur moment pour investir est… hier
Laisser le temps au temps est plus important que déterminer le meilleur moment pour acheter ou vendre, et d’espérer réussir cela en essayant de timer le marché.
Ces 90 dernières années, il n’y a pas eu une seule période de 15 ans
marquée par un résultat négatif pour un portefeuille équilibré.
On notera aussi que la plupart des fonds de placement spécialisés dans le fait de timer le marché ont fini par disparaître.
Ils ont été soit liquidés, soit fusionnés.
Si même les experts en timing ne réussissent pas à déterminer le BON moment, la probabilité que l’investisseur lambda y parvienne est encore plus mince.
La plupart des mouvements opérés sur le marché (tant à la hausse qu’à la baisse) sont concentrés sur de courtes périodes.
90% du rendement boursier est obtenu par des mouvements survenus dans seulement 10% des jours ouvrables.
En vous écartant (provisoirement) des marchés, vous courez donc le risque de passer à côté de beaux rendements.
Timer le marché: conclusion
Au final, je ne peux que vous conseiller de faire du temps votre allié, d’éviter de timer le marché, et de continuer à investir de manière disciplinée.
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Bonjour.
Je vous suis depuis environ 2 ans et j’ai acheté votre excellente formation Devenir riche. Mode d’emploi.
Vous dites qu’il est important d’investir régulièrement et la même somme.
Or j’ai des revenus irréguliers bien qu’assez élevé car je suis indépendant donc, comme j’investi tous les mois la différence entre ce que je gagne et ce que je dépense il y a des mois où j’investi 500€, d’autres 1000€ et certains 0€ (mais j’investi toujours une fois par trimestre minimum).
Les deux mois d’été sont creux dans mon activité donc souvent j’ai du mal à investir durant ces mois-là en revanche j’investi 500€ les autres mois et 1000€ si j’ai des rentrées d’argent plus grande qu’habituellement.
Du coup j’investi assez régulièrement mais pas toujours le même montant, est-ce un problème selon vous ?
Je vous remercie pour le temps que vous me consacrez.
Pierre-Elie
Bonjour Pierre-Elie,
Ne vous en faites pas, vous êtes (très) bien occupé.
L’important est surtout d’investir le plus régulièrement possible pour contrer les hauts et les bas du marché.
Combien investir à chaque fois est moins important, car cela dépend évidemment des possibilités de chacun.
Une fois par trimestre minimum est excellent!
Bon succès.
Luc