Choisir un ETF actif ou passif

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8 ETF actifs sur 10 échouent

Les ETF actifs promettent de battre le marché, mais la réalité est bien différente.

8 ETF actifs sur 10 échouent à surpasser leur indice de référence.

Pourquoi?

Frais excessifs, décisions douteuses et un marché qui ne pardonne pas les erreurs.

Pendant ce temps, les ETF passifs avancent sans bruit, répliquant fidèlement les indices et offrant des performances solides sur le long terme.

Moins de frais, moins de risques, plus de résultats.

Alors, pourquoi certains continuent-ils à choisir des ETF actifs?

Parce qu’ils croient aux promesses des gestionnaires, aux stratégies complexes et aux illusions de surperformance.

Mais les chiffres sont implacables: les ETF passifs gagnent la bataille.

ETF actifs ou passifs

Les fonds de placement ou ETF peuvent être catégorisés selon toutes sortes de critères: selon qu’ils distribuent (ou non) des dividendes, qu’ils investissent dans des secteurs ou des pays, qu’ils misent sur des obligations ou des actions, qu’ils se spécialisent dans les grandes ou les petites entreprises, les entreprises de croissance ou de valeur, etc, etc…

Il y en a pour tous les goûts.

Un autre critère supplémentaire peut être le type de gestion du fonds: ETF actif ou passif.

Vous pouvez déjà creuser davantage ce sujet et devenir vous aussi un investisseur heureux en vous procurant cette formation que je vous offre gratuitement: cliquez ici.

ETF actif?

Un ETF actif est un terme trompeur, car il ne fonctionne pas comme un ETF classique. Contrairement aux ETF passifs, qui répliquent un indice de marché, un ETF actif est en réalité un fonds de placement dont la gestion cherche à surpasser cet indice grâce à des décisions stratégiques. Cela implique souvent des frais plus élevés et un risque accru par rapport aux ETF passifs.

La plupart des investisseurs préfèrent cependant utiliser ce terme par simplicité, ce qui m’oblige à en faire de même.

Le gestionnaire d’un ETF actif effectue des choix actifs.

Il investit davantage, moins ou… pas du tout dans certains titres repris dans l’indice.

Et ce, sur base journalière.

Certains gestionnaires s’éloignent fortement de l’indice, tandis que d’autres n’apportent que peu de changements au portefeuille de l’indice sous-jacent.

Comment reconnaît-on un ETF actif?

Pas au premier coup d’œil, hélas.

Il faut en effet pas mal fouiller dans le portefeuille repris dans la fiche technique ou le rapport (semi-)annuel, et le comparer à celui de l’indice.

Du moins si vous y parvenez… car en réalité, ce n’est pas une mince affaire.

Comme la différence ne saute pas aux yeux, il faut analyser le portefeuille d’un ETF actif pour voir dans quelle mesure les gestionnaires s’écartent de leur indice de référence, à supposer que vous en connaissiez la composition.

Certains gestionnaires font la comparaison eux-mêmes ou publient leur‘active share’ dans la fiche de leur fonds sous la forme d’un pourcentage d’écart entre leurportefeuille et leur indice.

Plus ce pourcentage est élevé, plus le fonds en question est géré activement.

Ce n’est évidemment pas la manière la plus simple de comparer.

Non, le plus facile pour savoir si un fonds est géré de manière active ou passive, est encore de comparer les rendements historiques avec ceux de l’indice sous-jacent.

Et ces rendements- là, vous les trouverez facilement.

Si l’écart entre les deux est important, vous avez affaire à un ETF actif.

Investir dans les ETF en gestion passive

Les gestionnaires d’un ETF passif ne se donnent pas la peine de chercher les meilleurs titres.

Un ETF passif (appelé également fonds indiciel ou tracker) bien géré essaie de suivre au plus près l’indice sous-jacent.

Et c’est plus difficile qu’on pourrait le croire.

Pourquoi?

Parce qu’en pratique, le gestionnaire doit tenir compte des flux (entrées et sorties) d’argent dans les fonds.

En d’autres mots, il doit sans cesse acheter et vendre des titres, ce qui a évidemment un coût (commission de courtage, taxes).

À côté de cela, certains titres (les ETF capitalisants) procurent des revenus mobiliers (dividendes des actions et intérêts des obligations), qui doivent directement être réinvestis.

Sans oublier les frais auxquels, contrairement à l’indice, un ETF passif doit faire face (frais de constitution du fonds, rémunération du gestionnaire, frais de comptabilité et contrôle, droits de licence, etc…).

Certains indices sont plus faciles à suivre que d’autres.

Ainsi pour l’indice CAC 40 reprenant l’indice des actions françaises, il suffit d’acheter 40 actions liquides selon un poids déterminé.

Mais pour le MSCI World, il faudra investir dans quasi 1.600 actions venant de 23 pays différents.

Une tout autre paire de manches!

La bonne nouvelle?

Pas mal de fonds gérés passivement réussissent malgré tout à suivre les performances de leur indice.

Comment reconnaît-on un ETF passif?

Généralement à son nom.

Les fonds non cotés en Bourse comprennent souvent le terme indice, tandis que les trackers cotés en Bourse sont, eux, en général assortis du terme UCITS ETF.

Investir dans les ETF est donc particulièrement facile.

‘8 ETF actifs sur 10 performent mal’

Investir dans les ETF passifs offre de meilleures performances

choisir un ETF actif

À terme, un ETF actif performe-t-il mieux que les fonds gérés passivement?

Il existe pas mal de littérature académique à ce sujet, et les recherches sont sont continuellement mises à jour.

Cela fait en effet des décennies que l’on se pose cette question et on ne compte plus les études même scientifiques sur le sujet.

Ce qu’il en ressort, c’est qu’un ETF actif a aujourd’hui bien du mal à justifier son existence même!

À terme, il ne réussit en effet que rarement à faire mieux que son indice sous-jacent!

Dans cet article, je ne m’appesantirai pas sur la littérature écrite sur ce sujet, mais je m’en tiendrai uniquement aux chiffres publiés par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) et par Morningstar.

L’étude SPIVA

Standard & Poor’s publie tous les six mois une étude intitulée SPIVA (pour S&P Indices versus Active).

L’organisation y compare les performances des fonds gérés activement avec celles des indices sous-jacents.

Il s’agit en l’occurrence de dizaines de fonds, émanant de dizaines de catégories, et ce, pour toutes sortes de pays et régions.

Tant les fonds d’actions que les fonds d’obligations sont passés sous la loupe.

On remarquera que cette enquête tient également compte de fonds aujourd’hui disparus.

Et, soyons en sûrs, ce n’est pas dû à leurs excellentes performances!

Dans certains pays, pas moins de 20% des fonds analysés ont ainsi disparu ces 5 dernières années, et ce pourcentage monte même à 50% si on prend en compte les 15 dernières années.

Choisir un ETF actif donne de moins bons résultats qu’un ETF passif

J’ai analysé pour vous les résultats SPIVA pour toute une série de pays : Australie, Brésil, Canada, Europe, Inde, Japon et États-Unis.

Pour chacun d’entre eux, des dizaines de catégories de fonds ont été passées au crible.

Chaque pays (ou région) s’est vu attribuer trois pourcentages, à savoir les pourcentages moyens des fonds gérés activement qui ont fait MOINS BIEN que l’indice sous-jacent sur une période de 1 an, 5 ans et 10 ans.

Prenons l’exemple des États-Unis: 60% des fonds gérés activement ne sont pas parvenus à faire mieux que leur indice de référence sur 1 an.

Sur 3 ans, la proportion monte à 70% et sur 5 ans à 75%, c’est- à-dire trois fonds sur quatre.

Voyons ce que cela donne à plus long terme.

Sur 5 ans, les fonds européens actifs ne font guère mieux que la désastreuse prestation des fonds américains, à savoir 75 % de fonds qui ne parviennent pas à faire mieux que leur indice de référence.

Il est par ailleurs étonnant de constater que les prestations se détériorent au fur et à mesure que la période d’étude s’étend.

Cela veut dire que le nombre des fonds capables de faire mieux que leur indice de référence baisse d’année en année.

C’est plutôt décevant, non?

Pour ceux qui veulent creuser le sujet à fond, vous trouverez plus de détails sur ces résultats sur le site internet www.spdji.com/spiva.

L’étude MORNINGSTAR

L’autre bureau de notation cité, Morningstar, publie chaque semestre une mise à jour de son Active/Passive Barometer (en anglais).Cette étude porte sur les fonds de placement gérés activement qui sont distribués en Europe comparés à leurs équivalents gérés passivement dans la même catégorie.

Ce n’est pas inintéressant.

L’update SPIVA fait souvent l’objet de critiques parce qu’il compare les fonds gérés activement à des indices, donc à des références qui sont théoriques et sans tenir compte des frais.

Certains vont même jusqu’à considérer que cette approche n’est pas loyale.

L’étude de Morningstar ne souffre donc aucune critique sur ce plan, la comparaison se faisant de fonds à fonds.

Au total, cela concerne la bagatelle de 21.000 fonds européens appartenant à 65 catégories différentes.

Ici aussi il est tenu compte des fonds qui ont disparu au fil du temps.

Voici le lien menant à cette étude:

https://www.morningstar.com/lp/active-passive-barometer?utm_source=mstarcom_content&utm_medium=referral (en anglais).

La gestion active preste… encore faiblement

Selon Morningstar, les ETF actifs sont aussi ceux qui ont fluctué le plus, et pas à leur avantage.

À court terme, il y a quelques bons résultats.

Mais à long terme, les chiffres sont tout simplement consternants.

Sur 10 ans, ce sont 75% de la catégorie ETF actif qui ne parviennent pas à faire mieux que leurs concurrents gérés passivement.

Mais pour quelles raisons un ETF actif se comporte-il aussi mal?

On peut en citer trois: des frais trop élevés, des choix douteux de la part des gestionnaires et… les très bonnes performances boursières des dernières années (même pendant la crise du Corona) avant la crise de l’inflation.

La barre ayant été mise très haut, toute erreur de jugement ou maintien de liquidités (excessives) en portefeuille ont été pénalisés quand il s’agit d’investir dans un ETF actif.

Faut-il bannir les fonds actifs?

Les chiffres à long terme de ces 2 études sont donc sans pitié pour les fonds gérés de manière active.

Et en pratique, on remarque que les trackers gérés passivement figurent aussi parmi les meilleurs fonds dans de nombreuses catégories.

Il n’empêche que dans certaines d’entre elles, il peut encore être intéressant de choisir un ETF actif.

Soit parce que l’offre passive est très réduite (par exemple dans les fonds mixtes), soit parce que certains marchés, comme la Bourse chinoise (très complexe) ou le marché des obligations à haut rendement, performent mieux aux mains de gestionnaires actifs.

Les amateurs de fonds durables trouvent également leur compte dans un ETF actif.

Fonds passifs et indices

On peut dire qu’en gros les constats de ces deux études se rejoignent, surtout sur le long terme.

C’est un fait: les fonds gérés passivement parviennent à dégager des rendements proches de leur indice de référence.

Nous le constatons aussi dans la pratique.

Ce n’est pourtant pas évident pour peu qu’on y réfléchisse: copier un indice n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire.

Il faut en permanence procéder à des ajustements.

Beaucoup d’actions et d’obligations reprises dans les indices paient des revenus mobiliers (dividendes et intérêts) qui doivent être réinvestis aussi vite que possible.

Et sur chaque opération de vente ou d’achat les fonds doivent payer des frais qui sont inexistants dans les indices: frais de gestion, frais de constitution, frais de comptabilité, frais de licences (pour pouvoir copier le fonds), etc.

Et nous n’avons pas encore évoqué la composition de l’indice qui, parfois, peut être complexe.

Comme on l’a vu plus haut, si pour s’aligner sur l’indice CAC 40, il suffit d’acheter 40 actions, pour s’aligner sur l’indice MSCI World, il faut en acheter… 1 583!

C’est encore pire pour les obligations: certains indices reprennent des milliers d’émissions.

Pour toutes ces raisons, le rendement de votre fonds peut très vite s’écarter de celui de son indice de référence.

Dans la réalité cependant les dégâts sont généralement limités et les fonds gérés passivement parviennent le plus souvent à faire mieux que leurs concurrents gérés activement.

Pourquoi choisir un ETF actif déçoit

Il y a plusieurs explications:

Des frais trop élevés

La différence entre les frais totaux (TER, ‘total expense ratio’) des trackers (ETF) avec ceux des fonds classiques (FND) peut grimper jusqu’à 2% par an.

Il faut compter avec le fait que la gestion d’un fonds actif nécessite davantage de transactions, donc davantage de frais qu’un fonds passif.

Cet handicap est fort difficile à compenser à long terme.

Des manipulations d’indice

Beaucoup de fonds supposément gérés activement ne le sont pas vraiment dans la réalité.

Leurs gestionnaires s’alignent plus ou moins sur leur indice de référence.

Les frais, qui restent eux plus élevés, sont impossibles à récupérer et le rendement affiche un écart négatif par rapport à l’indice de référence.

De mauvais choix

Il y a des gestionnaires, reconnaissons-le, qui font trop souvent de mauvais choix, ce qui pèse sur leurs performances.

Les conditions de marché

Les gestionnaires des fonds actifs rencontrent souvent des difficultés pour suivre leur indice de référence lorsque les marchés financiers sont à la hausse.

Surtout lorsque cette hausse est alimentée par un type d’actions (par exemple les valeurs de croissance), par le succès d’un secteur (on l’a vu avec la technologie, ou par l’IA) ou par un petit groupe d’actions.

Dans de tels cas, les erreurs de sélection ou le fait de conserver trop de liquidités sont sévèrement punis.

Faut-il encore choisir un ETF actif?

Les deux études sont sévères pour les fonds gérés activement, quels que soient les horizons de placement (durée) ou les pays/ régions pris en compte.

En pratique, je constate aussi que dans beaucoup de catégories de placements les fonds gérés passivement (trackers) sont les meilleurs élèves de la classe sur le plan des prestations et même des prestations pondérées par le risque.

Il convient toutefois de bien interpréter les résultats de ces études.

N’oubliez jamais qu’elles portent exclusivement sur le passé, ce qui ne veut pas dire grand-chose pour l’avenir.

Ces résultats ne tiennent pas compte non plus du risque et de la composition des portefeuilles.

Ce n’est pas parce que les fonds gérés activement déçoivent en tant que groupe qu’il n’y a pas sur le marché d’excellents fonds actifs qui méritent leur place au soleil.

Comment investir intelligemment

Que vous optiez ou non pour investir dans un ETF actif ou passif, il s’agit toujours d’une décision personnelle.

Si vous voulez investir, faites-le d’abord et avant tout en choisissant le ou les fonds qui conviennent à votre portefeuille, à votre profil de risque et à votre horizon temporel.

Les derniers épisodes rappellent néanmoins qu’un portefeuille doit être composé de façon raisonnée pour faire face à toutes les situations.

Si vous voulez investir intelligemment, il est temps de comprendre les vraies règles du jeu.

Ne laissez pas les frais et les mauvaises décisions ruiner votre portefeuille.

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