- Préparez-vous dès aujourd’hui à travailler moins.
- Travailler moins, beaucoup moins
- Travailler moins est une solution
- Travailler le moins possible et les accros du travail
- Comment travailler moins: la réalité de demain
- Apprendre comment travailler moins sera bientôt une necessité.
- 👉 Ne subissez pas le changement.
- ÉLIMINEZ™
- Vos commentaires
Préparez-vous dès aujourd’hui à travailler moins.
Le monde du travail est en train de changer à une vitesse folle.
Ce que Keynes avait prédit en 1930 est en train de se réaliser: nous allons travailler beaucoup moins. Mais ceux qui ne s’y préparent pas seront écrasés par cette transformation.
L’intelligence artificielle, la robotisation et les nouvelles formes de travail vont bouleverser notre quotidien.
Ceux qui anticipent seront portés par la vague, les autres seront submergés.
Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi travailler moins est inévitable et comment vous y préparer dès aujourd’hui.
Travailler moins, beaucoup moins
En été 1930, au début de la Grande Dépression, le plus grand économiste de l’histoire, John Maynard Keynes, (c’est de lui que vient la fameuse phrase: ‘À long terme, nous sommes tous morts’), prévoit qu’en 2030, l’être humain sera confronté au plus grand défi possible: nous ne travaillerons d’après lui plus que 15 heures par semaine.
Et l’histoire lui a donné raison.
Partiellement.
Le temps de travail n’a cessé de baisser depuis sa prédiction.
Jusqu’aux années 80.
A ce moment là, nous nous sommes tous remis à travailler plus.
Les femmes ont commencé à travailler en masse aussi.
Les familles ont senti la pression augmenter.
L’argent gagné au travail n’a plus été échangé en temps, mais en consommation.
La prédiction de Keynes que nous allons sensiblement travailler moins aurait normalement déjà pu se réaliser maintenant.
Mais non, ce n’est pas la civilisation des loisirs qui est venue, c’est la civilisation de l’incertitude, du stress et de la déprime.
Et si on croit nos gouvernants, nous allons tous devoir travailler encore plus et plus longtemps.
Travailler moins est une solution
Quelqu’un m’a dit:
‘Moins travailler, pour quel problème est-ce donc une solution? Travailler moins, mais que faire de tout ce temps libre?’
J’aimerais retourner la question.
Pour quel problème travailler moins n’est-il pas une solution?
- Le stress? En 2010, une étude de l’Université de Cambridge conclut qu’une semaine plus courte serait optimale pour une vie plus saine et plus heureuse.
- Le changement de climat? Le dernier rapport du Center for Economic and Policy Research prône qu’une réduction mondiale de la semaine de travail diminuerait de 50% l’émission de CO2. Le professeur Juliet Schor (Harvard University) confirme: 10% moins travailler = 15% d’empreinte écologique en moins. Il ne faut pas faire de grandes études pour comprendre cela, il suffit de regarder les files le matin et le soir.
- Les accidents? Travailler trop est mortellement dangereux. De Tchernobyl jusqu’à la navette spatiale Challenger, toutes les commissions d’enquête ont révélé le rôle fatal des responsables surmenés.
- L’émancipation? Les pays où les heures de travail sont les plus basses sont les pays en tête des scores d’émancipation.
- Le vieillissement de la population? Le très respecté démographe James Vaupel estime que les enfants qui ont 10 ans aujourd’hui pourront travailler plus tard jusqu’à leur 80 ans, à raison de 25 heures par semaine. D’après lui, ce siècle sera celui de la redistribution du temps.
Travailler le moins possible et les accros du travail
Bon, c’est un fait: tout le monde ne partage pas cette vision sur les bienfaits de travailler le moins possible.
Déjà, quand moi aussi je travaillais en entreprise, j’ai rencontré pleins de collègues qui m’affirmaient qu’ils ne pourraient pas vivre sans aller travailler, et que travailler moins n’était pas fait pour eux.
Pas tellement pour l’argent, mais parce que le travail remplissait pour eux des besoins humains fondamentaux comme les contacts sociaux, donner un sens à sa vie, l’épanouissement personnel et la structuration du temps.
Ces gens estiment que ma vision du travail est négative, et que mon enthousiasme pour travailler moins est bizarre.
J’avoue que ces raisonnements me semblent particulièrement étranges.
Ne pouvez-vous réellement pas construire de contacts sociaux en dehors du boulot?
N’avez-vous donc pas d’autres missions personnelles plus utiles et intéressantes à trouver que le travail pour donner un sens à votre vie?
Est-ce que votre épanouissement personnel dépend uniquement de ce que vous réalisez au travail?
Avez-vous si peu de discipline personnelle que vous dépendez de votre employeur ou des heures d’ouverture de votre magasin pour fonctionner normalement en société?
Mais je suis très heureux que ces gens existent.
Car il y a des boulots à remplir qui sont par nature incompressibles et où l’on ne peut pas travailler moins.
Notre société ne fonctionnerait plus si tout le monde se mettrait à ne plus travailler que 2 heures par jour comme moi.
Mieux encore, et, je l’avoue volontiers, très cyniquement: mon style de vie n’est possible que si une grande majorité de personnes continuent à ronronner tranquillement sans trop se poser de questions.
Comment travailler moins: la réalité de demain
Keynes était tout, sauf un imbécile.
Malgré les incompréhensions gigantesques et les déviations de l’histoire, sa prédiction que nous allons travailler moins se réalisera.
Et bien plus tôt qu’on ne le pense.
Et pas parce que des législations maladroites venant de politiques ridicules (comme en 1981 la loi sur les 39 heures) vont l’obliger.
Des mesures collectives ne sont évidement pas une solution pour des choix individuels et une solution ‘one size fits all‘ est d’emblée vouée à l’échec.
Et que penser de nos gouvernants qui veulent nous obliger à travailler plus et plus longtemps?
Qui disent avec le plus grand sérieux: ‘c’est la seule solution pour sauver la sécurité sociale et les pensions de demain‘.
Ces incompétents n’ont rien compris.
Non, travailler moins se réalisera tout simplement parce que c’est le sens de l’histoire.
Et du progrès technologique.
Et de la vie des affaires.
Apprendre comment travailler moins sera bientôt une necessité.
Boston Dynamics, une des sociétés les plus extraordinaires qui soit dans le monde de la robotique, soulève déjà un coin du voile: explorez donc leur site, et vous comprendrez où nous allons en arriver dans quelques années.
Il ne s’agit plus de science-fiction dans une production hollywoodienne.
Il s’agit d’une réalité tangible.
Vous pouvez imaginer les perspectives.
Et le lancement de ChatGPT, qui fait que nous avons tous à présent un assistant personnel efficace et sérieux?
J’estime que l’utilisation de ChatGPT à réduit d’au moins 25% ma charge de travail!
Une récente étude d’Oxford Projects estime que 50% des jobs aux E.U. pourraient être remplacés endéans les 20 ans par des robots et de l’intelligence artificielle.
Voilà une opportunité extraordinaire pour celui qui veut travailler moins et peut comprendre les tendances des 10 prochaines années.
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Vos commentaires
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J’ai lu que le revenu de base serait pour les états qui le mettraient en place, un tour de passe-passe pour augmenter le coût de la vie, des denrées, des taxes. Cela entrainerait l’obligation de travailler plus finalement. Je suis débutante en matière d’économie et d’histoire, alors je ne peux réfuter aucun point de vue.
Bonjour Luc,
Je te remercie infiniment pour tes articles quotidiens car je les lis avec beaucoup d’intérêt et j’avoue sincèrement qu’à chaque fois j’apprends quelque chose de nouveau.
Je partage votre point de vue sur la diminution du temps de travail.
Plusieurs signes sont déjà visibles.
Tout d’abord le revenu de base que je soutiens commence à être regardé par les élus comme un outil de décorrélation travail/revenu.
Décorrélation qui semble pour beaucoup de plus en plus indispensable.
Il y a aussi un mouvement pas forcément anodin entre l’exil urbain (les néo-ruraux), l’entrepreunariat social, les mouvements alternatifs qui vont dans le même sens.
Pour finir, je ne sais pas ce qui provoquera le changement de paradigme (énergie trop chère, ras le bol social, …), mais effectivement le modèle est en train de changer.