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Mise à jour: début mai 2025
- Chute du dollar
- Pourquoi se poser la question d’acheter des dollars?
- La parité Euro Dollar entre 2020 et 2025
- Le cours du dollar US impacte les marchés
- Que nous apportera 2025 ?
- La baisse du dollar: une tendance durable
- Rassurez-vous
- Prévoir les taux de change est une tâche ardue et souvent imprévisible
- Jusqu’où chutera le dollar ?
- Portefeuille Magique™
- Vos commentaires
Chute du dollar
Sous l’administration Trump, le dollar américain a perdu plus de 4 % de sa valeur entre le 1ᵉʳ avril et le 15 avril 2024, atteignant 0,88 centime d’euro.
Cette dépréciation, bien que contraire aux effets habituels des tarifs douaniers, est une stratégie délibérée visant à stimuler la réindustrialisation des États-Unis en rendant les exportations américaines plus compétitives.
Contrairement à son premier mandat, où les tarifs douaniers avaient renforcé le dollar, cette fois-ci, la baisse reflète une crise de confiance envers l’économie américaine et ses politiques financières.
Pourquoi se poser la question d’acheter des dollars?
Acheter des dollars US a toujours été l’investissement de référence par excellence.
Le billet vert (USD) est la pierre angulaire du système financier international.
Les gens qui achetent des dollars le font parce que cette devise permet de quasiment tout payer quasiment partout.
Le dollar est aussi LA valeur de référence pour les réserves mondiales de devises.
C’est aussi la monnaie dans laquelle sont exprimés les prix de la plupart des matières premières.
Enfin, last but not least, le marché obligataire américain est un des plus liquides du monde.
On comprend aisément que pour toutes ces raisons les investisseurs continuent à acheter des dollars US lorsque la situation économique se dégrade, lorsque la panique s’installe ou, paradoxalement, quand la situation promet de s’améliorer.
La question est donc bien: faut il acheter des dollars maintenant?
Les gestionnaires de portefeuilles internationaux qui cherchent à mettre leurs capitaux en sécurité vont acheter des dollars us en souscrivant traditionnellement aux emprunts de l’État américain, la première économie mondiale.
Le paradoxe est que le dollar est aussi the place to be lorsque la situation économique commence à s’améliorer.
Dans ce cas, les investisseurs professionnels vendent leurs obligations de l’État américain pour acheter des dollars us via les actions américaines.
Le dollar américain, qui reste la monnaie de référence du système financier mondial, a surtout connu des difficultés en 2020, perdant des couleurs face à l’euro comme face à la plupart des autres devises de la planète.
Un mouvement qui n’a pas été sans conséquences pour l’économie mondiale et les investisseurs.
Depuis lors, et surtout depuis la guerre en Ukraine, la parité Euro Dollar a fondamentalement changé.
La parité Euro Dollar entre 2020 et 2025
Parité Euro Dollar jusque fin 2024
Le dollar américain a été en effet en plein essor.
Ayant débuté 2020 surévalué face à l’euro comme à bien d’autres devises, le billet vert s’est encore renforcé au plus fort de la pandémie, au titre de valeur-refuge.
La suite a été plus inattendue.
Finalement, en 2020, le dollar a vu sa valeur baisser de 8,3% par rapport à l’euro.
Et par rapport à plusieurs autres devises, cela n’a pas été plus glorieux.
Bref, Goliath, une fois encore, a été malmené par (plusieurs) David.
La cause en était, principalement, la forte baisse des taux obligataires aux États-Unis.
Fin 2019, les taux des emprunts sur 10 ans de l’État américain étaient encore de près de 2%.
Début 2021, ils sont inférieurs à 1%.
Dans la zone euro les taux ont aussi baissé, mais moins fortement: de +0,3% à -0,3%.
La crise sanitaire a joué un rôle non négligeable dans la forte baisse des taux obligataires américains.
Lorsqu’elle a éclaté, les investisseurs se sont rués sur les valeurs refuge et ont commencé à acheter des dollars US via les obligations américaines, ce qui fait monter les cours, et baisser les rendements de ces emprunts.
À quoi se sont ajoutées les interventions des banques centrales un peu partout dans le monde.
On a vu apparaître d’importantes mesures de soutien économique et les marchés ont été inondés de liquidités qui se sont dirigées en bonne partie vers les obligations américaines.
Résultat, l’écart de taux entre les obligations américaines et leurs équivalentes européennes a baissé de 1,7% fin 2019 à 1,2% fin 2020.
Profitant de la déferlante de liquidités fournie par les banques centrales, sûrs de disposer d’un financement bon marché pour les années à venir et encouragés par l’annonce de vaccins efficaces, les investisseurs ont retrouvé leur appétit pour le risque.
Acheter des dollars US a été délaissé au profit de devises plus risquées et donc plus rémunératrices, mais aussi face à l’euro, malgré des taux d’intérêt obligataires négatifs en Europe.
Début 2021, acheter des dollars US se réalise à 1,23 USD pour 1 EUR.
Le cours du dollar US était, de ce fait, proche de sa juste valeur.
La guerre en Ukraine a tout changé: la parité euro dollar n’était plus la même!
Le cours du dollar US impacte les marchés
D’abord parce qu’une bonne part des actifs financiers de la planète sont libellés en USD, ou liés à son évolution.
C’est le cas des matières premières, dont les cours ont tendance à s’ajuster au cours du dollar US.
Ensuite, parce que certains actifs, comme la dette des pays émergents, ont pour référence des actifs américains.
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Personnellement, j’ai toujours investi le plus gros de mon portefeuille à l’extérieur de la zone euro.
Les raisons de la défiance des investisseurs à l’égard de l’euro sont nombreuses.
Il y a évidemment le fait que les taux directeurs se sont stabilisés plus rapidement aux USA que dans la zone euro.
Les perspectives économiques sont particulièrement maussades dans la zone euro, davantage affectée par la guerre en Ukraine, par les craintes d’une augmentation des prix de l’énergie, par la réelle possibilité de pénuries d’hydrocarbures, et par les incertitudes créées par la politique menée par Trump.
En outre, la balance commerciale européenne ne cesse de se dégrader (celle de l’Allemagne est tombée en déficit en mai 2024 pour la première fois depuis 1991).
L’essor de la voiture électrique change également nos rapports avec la Chine, qui exportera bientôt vers l’Europe plus de véhicules qu’elle n’en importe.
Les choix pour la Banque Centrale Européenne sont dès lors très difficiles.
Que nous apportera 2025 ?
Le grand gagnant en 2024 a été sans conteste le dollar américain.
Le billet vert a une fois de plus attiré l’attention et les capitaux, se consolidant comme un pilier et la monnaie de réserve par excellence.
Mais avec Trump, nous tombons dans l’incertitude.
Donald Trump a envisagé une stratégie visant à dévaluer le dollar américain, dans le cadre d’une politique économique plus large pour réduire le déficit commercial des États-Unis et stimuler la compétitivité des exportateurs américains. Cette dévaluation pourrait atteindre jusqu’à 30 %, selon certaines analyses. L’objectif principal serait de réindustrialiser le pays tout en utilisant le dollar comme levier économique.
Cependant, cette approche comporte des risques importants. Une dépréciation massive du dollar pourrait compromettre son rôle en tant que monnaie de réserve internationale, ce qui pourrait inciter les investisseurs et les pays à privilégier d’autres devises comme l’euro ou le yuan. De plus, une telle dévaluation pourrait entraîner une hausse des prix des biens importés aux États-Unis, augmentant ainsi les coûts pour les consommateurs américains.
Les implications mondiales sont également préoccupantes. Une baisse significative du dollar pourrait provoquer une crise économique mondiale, affectant les échanges commerciaux et les relations économiques entre les nations.
La baisse du dollar: une tendance durable
Depuis la fin des années 1970 et l’abandon de la convertibilité du dollar en or, la monnaie américaine suit donc une trajectoire baissière à long terme.
Ce phénomène pourrait perdurer, surtout si les autorités américaines optent pour une politique de change plus souple afin de stimuler leurs exportations.
Cependant, une dépréciation brutale est peu probable, car elle provoquerait la fuite des investisseurs étrangers et une hausse vertigineuse des taux d’intérêt américains. Un scénario peu envisageable, car les États-Unis dépendent des capitaux étrangers pour financer leur déficit budgétaire. La flexibilité reste donc limitée.
Rassurez-vous
Pour les investisseurs, la conséquence d’une chute brusque du dollar—soit une augmentation des taux d’intérêt—ne serait guère favorable aux obligations en portefeuille, qui perdraient en valeur.
En revanche, cela offrirait des opportunités sur les nouvelles obligations à des taux plus compétitifs. Si la dépréciation du dollar devenait excessive, la Réserve Fédérale (Fed) interviendrait probablement en augmentant les taux pour contenir l’inflation et stabiliser la monnaie.
Ainsi, le scénario catastrophe d’un effondrement soudain reste avant tout hypothétique.
Cela souligne néanmoins l’importance d’un portefeuille diversifié, afin de limiter les risques liés à une exposition excessive à un actif unique, même considéré comme sûr, tel que les obligations d’État américaines.
Prévoir les taux de change est une tâche ardue et souvent imprévisible
Dans un contexte marqué par l’incertitude et l’imprévisibilité, la prudence est souvent la meilleure stratégie.
Voici pourquoi il pourrait être judicieux de patienter avant de prendre une décision quelconque.
1. L’imprévisibilité des politiques économiques
Sous la présidence de Donald Trump, les politiques économiques ont souvent été marquées par des décisions soudaines et des changements de cap imprévus.
Une dévaluation du dollar, par exemple, pourrait être envisagée pour stimuler les exportations américaines, mais les implications exactes de telles mesures restent difficiles à prévoir.
Attendre permettrait d’observer comment ces politiques se concrétisent et d’évaluer leur impact sur les marchés financiers.
2. Les fluctuations du marché des changes
Le marché des devises est extrêmement sensible aux annonces politiques et économiques.
Une décision inattendue ou un discours imprévu peut provoquer des variations importantes du taux de change.
En adoptant une approche attentiste, vous pourriez éviter d’investir à un moment où le dollar est surévalué ou sujet à une volatilité excessive.
3. Les incertitudes géopolitiques
Les tensions internationales, qu’elles soient liées à des conflits commerciaux ou à des crises diplomatiques, peuvent également influencer la valeur du dollar.
Ces facteurs externes, souvent imprévisibles, renforcent l’importance d’une stratégie d’investissement basée sur l’observation et l’analyse des tendances à long terme.
4. L’importance de la diversification
Plutôt que de concentrer vos investissements sur une seule devise, il peut être plus prudent de diversifier votre portefeuille.
Cela permet de réduire les risques associés aux fluctuations du dollar et de profiter des opportunités offertes par d’autres actifs ou devises.
Conclusion
En résumé, patienter et observer l’évolution des politiques économiques et des conditions du marché peut vous offrir une meilleure perspective pour investir dans le dollar.
Cette approche vous permet de prendre des décisions éclairées, basées sur des données concrètes et des tendances établies, plutôt que sur des spéculations ou des réactions impulsives.
Jusqu’où chutera le dollar ?
Je dois dire que la récente dépréciation du dollar m’interpelle.
En quelques mois, sa valeur a chuté de 9% face à l’euro, et ce n’est pas un cas isolé: cette baisse concerne aussi les principales devises mondiales. Cela a de quoi inquiéter, surtout pour les investisseurs internationaux qui subissent des pertes importantes. On se demande alors: que signifie vraiment cette tendance et où cela nous mène-t-il?
Le 2 avril, le jour que Donald Trump a surnommé « jour de la libération des États-Unis« , semble avoir marqué un tournant. Entre l’annonce de droits de douane et les escalades qui ont suivi, la confiance envers l’économie américaine a vacillé. Les menaces de destitution du président de la Fed, Jerome Powell, n’ont rien arrangé. Résultat? Beaucoup d’investisseurs ont fui le dollar, par crainte de ce qui pourrait suivre.
Cependant, je pense qu’il faut prendre du recul. La valeur d’équilibre estimée entre le dollar et l’euro est autour de 1,20 USD, et nous n’y sommes pas encore. Certes, l’incertitude est grande, mais on est loin des pics de 2008 où le taux dépassait 1,50 USD pour 1 EUR.
Pour l’instant, le dollar reste incontournable.
Pourquoi? Parce qu’il demeure la pierre angulaire du système financier mondial. Aucune alternative crédible n’a émergé pour rivaliser, et c’est encore plus évident lorsque l’on regarde la flambée de l’or, symbole de la quête de stabilité.
J’ai aussi l’intuition que l’économie américaine, avec sa compétitivité et son innovation, reste une force majeure. Les États-Unis sont uniques dans leur capacité à rebondir rapidement, même en cas de crise. Et en vérité, je ne serais pas surpris qu’en cas de récession mondiale, le dollar redevienne une valeur refuge. Les rendements offerts aux États-Unis restent également plus attractifs que ceux proposés en Europe ou en Asie.
En fin de compte, je crois que ceux qui abandonnent aujourd’hui leurs investissements en actifs américains risquent de regretter cette décision. Si la politique économique se stabilise et que les tensions commerciales s’apaisent, le rebond pourrait être rapide et significatif.
C’est pourquoi, personnellement, je resterais prudent mais optimiste sur les opportunités qu’offrent encore les États-Unis. Il ne faut surtout pas céder à la panique. Les investisseurs à long terme savent bien que les turbulences des marchés sont souvent suivies par un retour au calme. L’histoire nous montre que, même après les tempêtes les plus violentes, un équilibre finit toujours par se rétablir. Gardons donc confiance et perspective. Le temps, comme toujours, fera son œuvre.

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