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La question posée
Imaginez si vous pouviez choisir un moment pour naître, n’importe où sur Terre, et que vous aviez trois choix:
il y a un siècle, il y a un demi-siècle ou aujourd’hui.
Quel moment vous semble le plus porteur d’espoir:
1924, 1974 ou 2024?
Les résultats
Je vous ai posé cette question au début de l’année.
Les résultats ne m’ont pas surpris:
-Seulement 21% d’entre vous pensent que 2024 est le meilleur moment pour naître.
-La toute grande majorité trouve qu’il aurait mieux valu naître il y a 50 ans.
-Et même 13% il y a un siècle.
Nous avons connu en France depuis 1945 une période de prospérité unique dans l’histoire de l’humanité.
Et, pour la première fois, une absence de guerre.
Auparavant il y avait une guerre tous les 25 ans en moyenne.
Mon grand-père en a connu deux, ma maman une.
Ma maman m’a dit toujours dit: la guerre de 40-45 a volé ma jeunesse.
Elle avait 15 ans quand cela a commencé.
Elle pleure encore à chaque fois qu’elle y pense, et c’est souvent.
Les gens ont eu peur pour leur vie, ont vu le noir profond du nazisme, et on eu faim. Maman a survécu grâce aux tickets de rationnement.
Bon Dieu, la Seconde Guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l’histoire, avec plus de 60 millions de morts, soit 2,5% de la population mondiale à l’époque.
La majorité des victimes furent des civils, environ 45 millions, dont 6 millions de Juifs et 220 000 tsiganes assassinés par les nazis.
La France perdit environ 600 000 personnes, dont 200 000 militaires et 400 000 civils.
Depuis lors, les progrès sociaux, médicaux et scientifiques ont fait progresser notre bien-être et notre richesse de façon spectaculaire.
On a fait tellement de progrès que les Français qui sont nés maintenant ont une espérance de vie de 85,2 ans pour les femmes et de 79,3 ans pour les hommes!
Que 13% d’entre vous pensent qu’il aurait donc mieux valu naître dans l’année où maman est née, est pour moi un mystère insondable: encore une fois l’histoire nous apprend qu’on apprend rien de l’histoire.
Que 66% d’entre vous pensent que le meilleur est derrière nous est probablement dû aux doutes provoquée par notre époque troublée, et par la crainte quasi génétique que nous avons de l’incertitude, et c’est donc compréhensible.
Mais je crois fermement que les 21% qui pensent qu’un nouveau-né en 2024 a plus de chances que jamais de mener une vie sûre, prospère et heureuse, sont dans le vrai.
Plus d’avenir viable
Je ne suis donc pas vraiment étonné de ces résultats déroutants.
Si vous deviez poser ce dilemme aux milliers de militants manifestant dans les rues, bloquant les autoroutes, se collant aux peintures dans les musées ou envahissant les aéroports, je me doute bien que 2024 ne sera pas la réponse la plus populaire.
Des millions de jeunes croient qu’eux-mêmes ou leurs enfants n’ont plus d’avenir viable.
D’après les sondages, huit personnes sur dix considèrent le réchauffement climatique comme un risque catastrophique et parmi les adultes sans enfants, un quart mentionnent le climat comme un facteur à prendre en compte.
Comme me le disait un jeune homme rencontré dans un café: je ne veux pas donner naissance à une vie dans ce monde parce que c’est déjà assez merdique et ça ne fera qu’empirer.
Quelques perspectives historiques
Avant d’examiner le climat, quelques perspectives historiques.
Un facteur non négligeable si vous souhaitez mettre au monde un enfant est le risque qu’il meure prématurément.
La mortalité infantile mondiale était trois fois et demie plus élevée en 1974 qu’elle ne l’est aujourd’hui, et près de neuf fois plus élevée en 1924.
Le monde dans son ensemble est aujourd’hui trois fois plus riche qu’il ne l’était en 1974, et vingt fois plus riche qu’il ne l’était en 1924.
Et s’l est vrai que l’écart entre les riches et les pauvres a augmenté dans le monde, surtout depuis la pandémie de Covid-19, qui a creusé les inégalités de revenus et de patrimoine, il est tout aussi aussi vrai que le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a diminué au cours des dernières décennies, grâce à la croissance économique et au développement humain dans les pays émergents, notamment en Asie.
À presque tous les égards donc, un nouveau-né en 2024 a plus de chances de mener une vie sûre, prospère et heureuse que jamais auparavant.
Jusqu’ici, tout va bien.
Mais que se passerait-il si tous nos progrès durement acquis étaient bientôt anéantis par une catastrophe climatique, ce qui est une des craintes existentielles pour beaucoup?
Ce n’est pas impossible: le progrès n’est pas une loi de la nature, et personne ne peut garantir que tous ces jolis graphiques sur la mortalité infantile et la pauvreté continueront d’évoluer dans la bonne direction.
Faire des prédictions est difficile, a plaisanté le physicien Niels Bohr, surtout à propos de l’avenir.
L’avenir de notre climat
Le fait que les scientifiques puissent prédire l’avenir de notre climat, en fonction de différents scénarios d’émissions, constitue l’une des réalisations les plus impressionnantes de notre époque.
Mais en soi, cela ne nous dit pas grand-chose sur la réaction de l’humanité (et de la nature).
Aussi compliqué que soit notre système climatique, et avec tout le respect que je dois aux climatologues, les sociétés humaines sont beaucoup plus compliquées et moins prévisibles.
Si nous voulons connaître l’ampleur des dégâts causés par le changement climatique, nous devrions avant tout écouter les économistes du climat plutôt que les climatologues.
Voici un résultat de l’économie climatique que vous ne lirez jamais dans le porno climatique catastrophique qui nous frappe chaque jour, même s’il est tout aussi bien basé sur les rapports du GIEC : une augmentation de la température de 3°C (un peu plus que ce à quoi nous nous attendons) réduira peut-être la richesse et la prospérité mondiales, mais seulement de quelques points de pourcentage.
Et il ne s’agit même pas d’une réduction absolue par rapport à aujourd’hui, mais par rapport à un avenir hypothétique sans changement climatique.
Selon toute vraisemblance, la prospérité continuera de croître et la mortalité infantile continuera de baisser, seulement un peu moins rapidement que dans un monde sans réchauffement.
Mais comment est-ce possible?
Ingéniosité humaine
La raison fondamentale pour laquelle les estimations des dommages climatiques sont si étonnamment faibles est l’ingéniosité humaine.
Les gens ont depuis toujours trouvé des solutions intelligentes pour se protéger de la nature, mais nous sommes devenus particulièrement doués dans ce domaine au cours des deux derniers siècles.
Une question-quiz: est-ce que plus ou moins de personnes sont mortes au cours du siècle dernier à cause de catastrophes naturelles (par habitant)?
La bonne réponse va à l’encontre de ce que presque tout le monde croit et de ce que l’on lit quotidiennement dans les journaux: le risque de mortalité a été divisé par 100.
Si vous comparez différents pays et différentes périodes, vous découvrirez sans cesse que la meilleure protection contre les catastrophes naturelles – qu’elles soient causées ou non par le réchauffement climatique – sont la croissance économique et le développement.
Car avec ces moyens, vous pouvez élever des digues, construire des maisons solides et des abris anti-bombes, installer des systèmes de climatisation et d’alerte, et construire des infrastructures pour l’évacuation.
Aujourd’hui, lorsque de nombreux décès se produisent lors d’une catastrophe naturelle, l’explication est presque toujours la pauvreté et donc le manque de résilience.
Pour les pays riches, une vague de chaleur ou un ouragan est généralement un inconvénient, même très important, mais pour les pays pauvres, cela signifie une famine aiguë, des sans-abri et une mortalité massive.
Certes, l’impact perturbateur du réchauffement climatique va s’accentuer à l’avenir, mais notre richesse et notre capacité d’adaptation aussi.
Si vous n’en tenez pas compte, vous tombez dans le piège du statu quo: l’hypothèse selon laquelle l’humanité supportera passivement la montée du niveau de la mer, les vagues de chaleur et la sécheresse extrême, avec nos infrastructures et nos richesses actuelles.
N’oubliez pas que des millions de personnes vivent déjà dans des zones qui seraient inhabitables sans les technologies modernes telles que la climatisation, l’irrigation et les digues.
Une grande partie de la Californie était autrefois un désert aride et inhospitalier, jusqu’à ce que des ingénieurs visionnaires en fassent l’un des endroits les plus prospères de la planète.
Et lorsqu’on a demandé au fondateur de la cité-état tropicale de Singapour, Lee Kuan Yew, quel était le secret de leur miracle économique (leur PIB par habitant est supérieur à celui des États-Unis), sa réponse a été simple: la climatisation.
Et qu’en est-il de notre alimentation?
Au cours des dernières décennies, les engrais, l’irrigation, la modification génétique et les tracteurs ont déjà rendu notre agriculture beaucoup plus résiliente aux conditions climatiques extrêmes, quadruplant la production alimentaire mondiale alors même que la planète se réchauffait de 1,2°C.
Grâce à la mondialisation, les famines dues aux mauvaises récoltes – qui étaient autrefois la chose la plus normale au monde – ont quasi disparues.
Si la pénurie alimentaire persiste quelque part aujourd’hui, c’est en général plus le résultat d’une mauvaise gestion politique ou d’une guerre, et beaucoup moins de la nature.
Une étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture prévoit que la production alimentaire mondiale augmentera encore de 30 pour cent d’ici 2050, même en tenant compte du changement climatique.
Une méta-analyse publiée dans Nature prévoit que l’apport calorique moyen augmentera en 2050 et que la malnutrition diminuera dans tous les scénarios.
Et même ces projections sont inévitablement conservatrices, car elles ne prennent pas en compte les technologies de pointe qui peuvent complètement dissocier notre production alimentaire des conditions météorologiques, comme la fermentation de précision, l’agriculture intérieure (CEA) et la modification génétique.
Les points de bascule
Mais qu’en est-il des points de bascule redoutés de notre climat, tels que la fonte du permafrost ou l’effondrement de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, qui pourraient provoquer un réchauffement soudain et catastrophique?
La métaphore du point de basculement évoque l’image d’un monde au bord du gouffre et plongeant soudain dans les profondeurs, mais cela ne correspond pas à la définition technique (ou plutôt aux définitions, car tous les scientifiques ne sont pas d’accord) du concept: un processus non linéaire qui se renforce après avoir dépassé un certain point.
Mais il est de toutes façons trompeur de présenter ces tournants comme brusques ou soudains.
Dans de nombreux cas, il s’agit de processus qui s’étendent sur des décennies, des siècles, voire des millénaires (comme cela se passe pour les transformations géologiques).
Les points de bascule sont également assimilés à tort aux seuils politiques de 1,5 ou 2 °C, tels que fixés dans l’Accord de Paris sur le climat, ce qui conduit à une forme non scientifique de réflexion sur les délais, comme si la partie était alors terminée pour l’humanité (‘Plus que 7 années supplémentaires pour sauver la planète!’).
Mais c’est absurde: la probabilité que nous franchissions les points de bascule augmente progressivement à chaque fraction de degré.
Pour certains, nous sommes peut-être déjà aujourd’hui dans la zone de danger, pour d’autres, cela arrivera peut-être seulement à 4 ou 5 degrés de réchauffement.
Une vérité inconfortable
Voici une vérité inconfortable: les climatologues ont une part de responsabilité dans toutes ces exagérations apocalyptiques.
Pendant trop longtemps, les magazines sérieux ont prêté attention aux prédictions et aux scénarios futurs les plus extrêmes, tels que le tristement célèbre scénario RCP 8.5 du GIEC – une orgie mondiale frénétique du charbon présentée à tort comme une activité habituelle.
Si le RCP 8.5 a déjà été envisagé, ce n’est certainement plus le cas.
Les voitures électriques font leur apparition, le charbon est progressivement abandonné, les panneaux solaires et les batteries deviennent spectaculairement moins chers et de plus en plus de pays se tournent à nouveau vers l’énergie nucléaire.
Les pays riches constatent désormais un découplage évident entre le CO2 et la croissance économique: l’économie continue de croître, mais les émissions diminuent régulièrement.
Il y a dix ans, le réchauffement climatique était encore estimé à 4 à 5 degrés; aujourd’hui, il ne fait que 2,6 à 2,9 degrés Celsius – ce n’est pas encore une grande réussite, mais c’est déjà une énorme amélioration.
Les climatologues sont également trop souvent restés silencieux lorsque leurs travaux ont été déformés ou gonflés dans les médias, avec des nouvelles pessimistes de suicide collectif ou de douze ans pour éviter la catastrophe.
Peut-être ont-ils fermé les yeux sur ces absurdités parce qu’ils pensaient qu’un soupçon de peur climatique était nécessaire pour réveiller les gens, mais nous le savons maintenant: la pornographie climatique ne fonctionne pas.
Le seul résultat concret est que vous conduisez une petite minorité au désespoir ou à la pure dépression climatique, mais vous laissez la grande majorité indifférente.
Dans le pire des cas, les gens seront tellement ennuyés qu’ils voteront en masse pour un populiste quelconque.
C’est ce qui est arrivé avec Geert Wilders aux Pays-Bas, un politicien fasciste dont j’ai peine à imaginer qu’il ait jamais lu un livre sérieux, et qui qualifie toute cette question climatique d’alarmisme hystérique et veut supprimer complètement le nouveau fonds climatique du gouvernement néerlandais.
Il existe d’ailleurs en France quelques politiciens du même acabit.
Donc: quand aimeriez-vous le plus naître?
Revenons à notre expérience de pensée: quand aimeriez-vous le plus naître?
Le changement climatique constitue un défi mondial majeur, mais le monde en a connu bien d’autres.
En 1974, les gens ne s’inquiétaient pas de l’augmentation de la température, mais des rayons UV mortels (dûs au trou croissant dans la couche d’ozone), des famines massives (dues à la surpopulation) et de la pollution catastrophique (due à l’industrialisation).
Si ces menaces ne font plus appel à l’imagination, c’est parce qu’elles ont depuis été largement résolues, grâce à des techniques ingénieuses et sans sacrifier la prospérité.
Il est certain que le réchauffement climatique constitue un problème plus grave et plus vaste que le trou dans la couche d’ozone.
L’élimination progressive d’une substance insignifiante présente dans les bombes aérosols et les réfrigérateurs (les CFC) était un jeu d’enfant comparé à l’élimination progressive du CO2, qui est présent dans tous les coins et recoins de notre économie.
Mais d’un autre côté, nous sommes beaucoup plus ingénieux et prospères qu’à l’époque.
Et aujourd’hui, il est vrai aussi que parfois j’ai peur de demain.
Le plus grand danger ne me semble pas le climat, l’immigration ou d’autres phénomènes de ce type.
Le plus grand danger vient probablement du côté de ce qui a tant fait souffrir ma maman pendant sa jeunesse: la remontée des fascismes et des dictatures. C’est déjà le cas en Hongrie, en Italie, au Pays-Bas. Cela pourrait l’être en France, et dans d’autres pays d’Europe.
Le retour de la bête.
Mais quiconque doute de la responsabilité que nous avons d’instaurer une nouvelle vie sur la planète en 2024 devrait se rendre compte que, selon cette norme, il n’aurait dans l’histoire humaine jamais été éthique de faire un bébé.
Moi-même, quand j’étais plus jeune, j’ai eu les mêmes doutes.
C’est pourquoi engendrer une nouvelle vie était toujours un acte d’espoir, souvent contre notre meilleur jugement.
Entretemps, je suis devenu grand-père, et heureusement.
Il est, plus que jamais, parfaitement exagéré de dire qu’aujourd’hui n’est pas le bon moment pour naître.
Comme l’a dit Barack Obama en 2016: si vous deviez choisir un moment de l’histoire où vous pourriez naître, et que vous ne saviez pas à l’avance qui vous seriez, vous choisiriez ce moment précis.
Huit ans plus tard, ces mots restent valables, et cela reste vrai, malgré notre peur de l’avenir.
Il n’y a pas de moment meilleur et plus prometteur pour mettre un enfant au monde qu’en 2024.

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C’est typique: les gens croient en majorité que dans le passé tout était mieux qu’aujourd’hui. C’est une idée romantique, et qui ne correspond le plus souvent à aucune réalité.
Dans les années 70 et 80, nous avons eu les attentats de Carlos, du FLNC, de la rue des Rosiers, les années de plomb avec la Bande à Baader, la guerre froide, la course aux armements nucléaires, le trou dans la couche d’ozone, les crises pétrolières, l’inflation à 13,7% et un chômage vertigineux.
Quand j’étais étudiant dans les années 70, j’ai emménagé dans une chambre où je n’avais ni eau chaude, ni douche et pratiquement pas de chauffage.
Et quand nous avons obtenu notre diplôme, nous pensions que nous ne trouverions jamais de travail. De toutes façons, il fallait encore faire son service militaire obligatoire d’un an en Allemagne! Et ça, c’était bien pire que les petites réglementations du Covid qui ont fait dire à certains imbéciles qu’on vivait dans une dictature!
Dans les années 1980, les chiffres budgétaires et la dette nationale étaient aussi graves, sinon pires, qu’aujourd’hui. Nous pensions que nous n’aurions jamais de pension de retraite. Peu de choses ont changé à ce propos.
Il y a eu l’apparition du SIDA, et les cancers étaient incurables.
Au début de ma carrière, la plupart des gens pensaient tout comme aujourd’hui qu’ils seraient dans une situation pire que celle de leurs parents. Les taux d’intérêt hypothécaires ont culminé au-dessus de 10 pour cent pendant des années. Acheter une maison était tout sauf facile
Je ne voudrais jamais retourner en arrière.
Mes enfants ont de plus grandes attentes. S’ils ne peuvent pas voyager trois fois par an, ils sont malheureux. Ils ont peur de tout. Ils trouvent que les emprunts immobiliers à 4% sont une catastrophe. Que l’inflation à 5% est la fin du monde. Ils ne sont plus habitués à avoir des problèmes, n’ayant connu que la facilité.
Je suis étonné par cet article. Pour ma part ce que je crains le plus, et bien plus largement que les questions du climat, c’est qu’il arrive en France ce qui s’est passé au Liban par exemple et dans quelques autres pays, à savoir qu’au moment d’une crise economique, les banques empêchent les citoyens de retirer leur argent.
Je suis persuadé que ca peut arriver en France, Dans le cas du Liban c’est en grande partie dû à la corruption des élites, mais il me semble qu’en France on est pas mal aussi de ce côté là quand on voit les copinages et la mentalité de nos ministres et compagnies…
La question est: on fait quoi le jour où ça arrive?
Naitre en 1974 aurait permit de profiter de l’incroyable opportunité économique de l’époque: le pouvoir d’achat en france, pour la classe moyenne, était bien superieur à aujourd’hui, notamment en immobilier. Il aurait été plus facile de s’enrichir en naissant en 1974 qu’en 2024 je trouve…
Apres pour le coté medical oui c’est mieux aujourd’hui, mais pour combien de temps? De moins en moins de personnel hospitalier ou médecins, les hopitaux saturés… Sans parler des coûts…
Ah, Monsieur Brialy, vous avez encore une fois remis les pendule à l’heure ! Ceci est un article définitif sur la question, et remarquable car il se base sur toutes les sources (sérieuses et indiscutables) que vous citez nommément. Voilà tout autre chose que les infos glanées sur les réseaux sociaux, propagées par des politiciens véreux, et les abonnés aux machinations de toute sorte. Quel bain de fraicheur et d’intelligence par rapport à ceux qui ont une nostalgie pour une époque qui n’était bien que dans leur imagination, mais nettement moins intéressante dans la réalité. Merci pour votre travail.